Les Chroniques Héroïques
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Le Carnets de Victoria Von Pelt

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Message par Victoria Von Pelt Mar 12 Fév - 16:03

Le Carnets de Victoria Von Pelt - Page 2 6f492e10

Automne an 18,
Les Carmines,
Royaume d'Hurlevent


Elle se réveille en sursaut, son lit de camp est maculé de sang, l’odeur de fer vient lui piquer les narines. Non, elle n’est pas morte. Mais est ce que tout ceci est un songe ? Elle ne se souvient plus de comment elle est rentrée au campement, ni même quand elle a dressé sa tente et sa couche. Sa tête lui fait encore mal, mais elle doit se lever, le soleil n’est pas encore debout. Elle se glisse hors de sa tente avec des vêtements propre et de quoi empêcher le sang de couler, elle file vers la rivière entendant son doux murmure à l’orée de l’aube. Elle dépose alors ses vêtements propres sur le rebord d’une pierre pour qu’elle puisse les récupérer prestement en sortant, elle retire les linges tachés de sang et se glisse dans l’eau fraîche entièrement nue, dévoilant sous les reflets de la lune son corps meurtri de multiples cicatrices qu’elle cache à la vue de tous. Elle nettoie sa peau avec des gestes lents, la froideur de l’eau dresse ses pores, elle dessine lentement sous ses doigts la cicatrice sur son ventre qui a failli une fois lui faire la vie, la griffe de l’ours est encore bien visible en trois traits distincts. Subitement un craquement se fait entendre, elle plonge son corps dans l’eau ne laissant dépasser que sa tête, elle observe. Le gros et laid soldat est sur la rive, il saisit ses vêtements propres et ricane lourdement.


“Et la femme soldat ! Si tu veux retrouver tes vêtements va falloir me dévoiler ce que tu cache sous ses eaux.”


Il s’assoit, mes habits toujours au creux de ses bras et m’observe un large sourire sur ses lèvres. Je reste dans l’eau, descendant mon visage dans l’eau jusqu'au dessus de mes lèvres, je lui lance un regard noir, gardant le silence. Il reste cependant là, faisant pianoter ses doigts sur le gras de ses grosses cuisses.


“Allons ne sois pas timide, ma mignonne. Tu fais ta prude mais tu a déjà dû dormir au milieu des hommes.”


Je l’observe, pourquoi certains de ses hommes se pensent ils tout permis sur nous autres les femmes. Il me débecte, gardant son sourire emplit de fierté, je plonge alors sous l’eau et récupère une pierre dans le lit de la rivière. Je ressors alors reprenant mon souffle, il est encore là, il dodeline de la tête sifflotant un air joyeux comme si il avait déjà gagner sur moi. Je me redresse subitement dévoilant ma poitrine nue, se qui le déstabilise, je lui lance alors la pierre visant sa tête au rictus vicieux. Je fais mouche, il s’écroule, le sang coule de son crâne, je ne vérifie pas si je l’ai tué, je récupère à la hâte mes vêtements et me sauve entièrement nue vers ma tente m’y glissant dedans les pieds terreux et boueux. Mon cœur bat à tout rompre, mon souffle est saccadé, je sens le sang qui se remet à couler le long de mes jambes, je tiens mes changes contre ma poitrine, je m'effondre sur les genoux et me met à sangloter, plaintive. On vient parler à la porte de ma tente, c’est le Commandant de notre unité, il semble inquiet et conciliant, je lui explique ce qui vient de se passer, il donne alors un ordre à un des soldats et me demande de me vêtir. Je m’exécute et sors ensuite de ma tente, le visage bas, les cheveux encore humide, l’eau perle sur le haut de mon armure, je tiens mon heaume sous le bras, j’avance proscrite dans mon silence.


Le soldat qui a souhaité m’humilier et présent, ils semble juste sonné mais bien conscient, un bandage autour de la tête gardant un stigmate écarlate de mon lancer de caillou, il me lance un regard sombre, je peux sentir sa colère qui émane de lui. Le Commandant lui passe un sermon, lui donnant l’ordre de me faire des excuses ce qu’il fait immédiatement après. Le commandant m’ordonne alors de rester au village le temps de la mission, je me sens alors encore plus sale que lorsque le gras soldat me dévisageait d’envie au bord de la rivière. C’est donc moi qui suis punie des faits dont je ne suis pas responsable. Est ce le fait que je sois femme ? Je récupère donc mes armes et commence mon tour de garde au tour du village pendant que la troupe part vers les montagnes. Je suis en colère, je tourne après une des chaumières et tombe nez à nez avec la sorcière au masque d’or.


“Que me veux-tu ? Je lui lance froidement.”


Elle tourne autour de moi tel un spectre, les froissements du tissus semblent être le seul son qu’elle émet, m’observe t elle derrière son masque ? Je ne serai le définir, elle semble irréelle. Elle s’arrête enfin et me lance de sa voix spectrale.


“Je vais t’instruire mon art des plantes, tu seras soigner mais aussi tuer. Après ce que tu feras de cet apprentissage ne m'intéresse guère, j’aide juste le vieil homme envers qui j’ai une dette.”


---------------------------

Ainsi j’avais accepté son offre, le temps que je resta au sein de ce village a attendre la troupe qui mit plus d’un mois à revenir, seul le gras et vil soldat manquait à l’appel, il avait fait une chute mortelle d’après le Commandant. La sorcière au masque m’avait enseigné son art des plantes. Quand nous sommes repartis, je l’ai revue sur le chemin en haut d’une colline, sa robe tourbillonnante telle une tornade de tissus, elle disparut dans une nuées de plumes noires, laissant apparaître un corbeau s’envolant vers le soleil qui disparut alors à mes yeux.


Dernière édition par Victoria Von Pelt le Jeu 21 Fév - 11:34, édité 1 fois
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Message par Victoria Von Pelt Ven 15 Fév - 15:19

Le Carnets de Victoria Von Pelt - Page 2 E274aa10

An 13,
Hautes-Terres d’Arathi


Ceci fait plusieurs heures qu’ils marchent dans les plaines des hautes-terres, la marche est difficile pour les hommes en armures lourdes. Elle se faufile entre les hautes herbes malgré sa grande taille pour une enfant de son âge, elle ne voit pas grand chose, les brins fouettent son visage, l'effleurant parfois, ses joues sont en feux, rougeoyantes. Elle suit le groupe dans les pas des autres, le sol terreux et boueux s’enfonce sous son poids rendant sa marche laborieuse. Elle lève haut les genoux pour décoller ses bottes de se piège naturel, mais elle avance. Si elle s’arrête son père ne se retournera pas vers elle et la laissera pourrir dans ses terres.


Subitement une halte, elle se cogne contre le soldat devant elle, qui sous son poids plume ne réagit pas tel un mur massif de chair et d’os.


“Victoria ! Viens ici, hurle son père à l’avant.”


Elle se glisse le long des hommes avec difficulté, enfin elle arrive à la hauteur de son paternel. Ce dernier lui balance alors une gifle avec force, la jeune fille chute lourdement au sol, la joue en feu, les larmes aux yeux. Mais elle ne rechigne pas, ne pleure pas, elle se redresse recouverte de terre, son père l’attrape alors par le col de son armure de maille dans la fourrure déchirant un peu les coutures sous la pression du geste et il l’a secoue vivement en hurlant :


“Espèce de sale mioche ! Arrive plus vite la prochaine fois ou je te vend en catin au port de Menethil ! Tu m’as entendu ! Maintenant tu te bouges et tu pars en éclaireur !”


Il l’a rejette avec violence sur le sol, son petit pavois de bois se détache de son dos sous le choc, elle se redresse difficilement en serrant les dents et rattrape son bouclier qu’elle serre contre son torse comme si sa vie en dépendait et file à petit pas à travers la végétation. Elle trotte depuis quelques minutes, son pavois toujours contre, elle finit par s’effondrer au sol et pleure à chaude larmes, se consolant contre cet assemblage de bois et de métal plus chaud que les coups de son paternel. Elle finit par arrêter de pleurer, elle glisse la sangle du bouclier dans son dos et repart la main sur la garde de son épée. La mission est simple trouver le campement des Trolls des forêt, elle commence à voir quelques arbres, elle tâche de se faire plus discrète, les herbes sont plus bases, elle commence enfin à avoir de la visibilité, mais c’est trop peu. Elle prend le temps de chercher l’arbre un peu plus haut que les autres, se glisse jusqu’à lui et grimpe vers son sommet écorchant le bout de ses gants usés et par la même occasion la chair de ses doigts. Elle arrive à une branche propice et elle observe les alentours au loin elle distingue de la fumée et repère sur la colline une tour faite de bois et de feuilles, certainement la tour de guet des Trolls des forêts. Elle redescend à la hâte et court à travers les herbes vérifiant en s’éloignant qu’elle n’est pas visible de la tour et remarque l’escarpement rocheux sur sa gauche qui pourrait cacher tout le groupe. Elle arrive enfin auprès de son père qui lui en renvoi une autre gifle mais cette fois ci elle reste debout et ne bouge pas reprenant son souffle.   


“ Parle !
- Il faut longer sur le côté de la montagne, il y a une tour de guet sur la colline. Le camp est derrière.
- Reste ici ! Attend nous ! “


Les hommes partent alors, Victoria reste en boule contre un monticule de terre, elle remonte ses genoux contre sa poitrine, les serrant fortement, elle grelotte de froid mais ne semble pas pour le moment s’en inquiéter. Elle écoute, attentive, elle est seule, elle attend le campagnol entre les herbes, le serpent qui rampe et le traque, la cigale qui gratte ses pattes contre les ailes, puis soudainement un craquement. Elle pose sa main sur son pommeau silencieuse au possible et tire sa lame dans un léger tintement métallique, une chose poilue lui saute dessus, elle bascule en arrière lâchant son arme, elle tente de se dégager mais sent une langue chaude et humide sur son visage et une haleine à tuer un homme. Elle saisit l’animal par le col qui ensuite l’observe de ses yeux noirs, il lui aboie dessus en remuant la queue fébrile. Un petit chien, mais que fait il ici ? Il semble affamé et vient se coller contre Victoria qui le caresse doucement après avoir rangé son arme, elle reste là un moment, des cris de combats au loin résonnent, une énorme fumée, elle se redresse et voit au loin le groupe de son père, le Baron Von Pelt est encore victorieux, elle ne sourit pas pour autant mais si il disparaît que deviendra t elle ? Les Hommes de son père passent non loin d’elle, leur chef en tête ne lui adressant pas un seul regard, elle se met à les suivre avec une certaine distance le petit chiot l’a suivant derrière avec entrain.


Ils arrivent enfin sur les pavés de la route reliant le viaduc de Thandol à Stromgarde, les pas se font plus rapide, les hommes distancent de loin l’enfant, qui suite au coups qu’elle a subit en début de journée l'handicap quelque peu, le chiot aboie en sautillant autour d’elle en remuant la queue heureux, elle lui décroche un sourire Ses joues l’a tiraillent, ses lèvres craquent, mais elle est joyeuse et ceci fait longtemps qu’elle ne l’a pas était. Les portes sont enfin proches, elle les passe le chien à sa suite. Un violent coup de pied l'a frappe dans l’estomac, elle vomit le maigre contenu de celui ci à genoux au sol, portant ses mains sur l’endroit douloureux serrant les dents.


“ Sale petit peste ! Son père lui hurle dessus il est saoul. Où étais … “


Le chiot a attrapé le mollet de l’homme en grognant, le Baron Von Pelt le chasse d’un coup de pied, l’animal jappe. Victoria tend un bras toujours à genoux, l’autre tenant son ventre, elle crie :


“ Non laissez le, je vous en prie, père !
- Ce cabot est donc à toi, dit il dans un rictus vicieux. Soit ! “


Le chiot aboie à présent devant Victoria, contre toute attente son père commence à lui asséner des coups de pieds, les cris de douleur du chiot semble une agonie, ses os craquent sous les coups, puis ses jappements changent, plaintif, sa gorge semble être emplit de sang ses cris devenant d’horrible gargouillis sanglant, la jeune fille hurle, elle pleure, elle lui dit d’arrêter mais son père ne cesse pas en riant de manière diabolique, elle ameute cependant des passants voilà tout. Quand le père en a fini avec le chiot qui ne ressemble plus qu'à une poupée de chiffon désarticulée ensanglantée, Victoria avance à genoux vers le pauvre animal le tenant dans ses bras, en larmes.

“ Pour… Pourquoi ? “


Son père ne dit rien la jugeant de haut, même il semble sourire vicieusement, Victoria serre l’animal contre elle, il lâche un jappement plaintif. Elle l’observe alors souriante, elle ce dit qu’elle peut le sauver, elle infuse doucement d’une douce lueur dorée dans ses mains, la Lumière pénètre l’animal qui semble être apaisé. Subitement Victoria est soulevée du sol avec une grande violence, son père l’a frappe à nouveau d’un coup de pied.


“ Sale putain ! Tu ose te servir de la Lumière devant moi ! Je vais te tuer. “


Le Baron Von Pelt commence à faire pleuvoir ses poings sur la pauvre enfant qui tente de se couvrir de ses bras comme elle peut, deux de ses côtes se brisent, elle les entend craquer la douleur lancinante la pénètre et laisse échapper un hurlement de douleur, puis les coups cessent de pleuvoir. Victoria ouvre les yeux, une armure d’un blanc immaculée est devant elle, son père est plus loin au sol allongé au milieu des déchets qui pullulent à l’entrée de la ville. L’homme en armure se tourne vers elle, il baisse la tête ses cheveux brun court, sa barbe taillée qui cache son visage, son regard bienveillant, est il un de ses êtres de Lumière dont parle le Libram ? Il tend sa main vers elle, elle sent une douce chaleur, un bien être qu’elle n’a depuis longtemps plus ressentie, qu’elle avait même oublié.


“ Viens avec moi ma petite, ton père ne te feras plus jamais de mal. Je vais prendre soin de toi, je suis désolé pour ton chien, il a succombé à ses blessures. Viens sois mon apprentie je ferai de toi un Paladin. “


Victoria se relève aider par le Paladin, elle se tient les flancs, les côtes encore brisées, mais elle sourit à cet homme qui lui fait face et la surplombe par sa taille et sa masse physique.


“ Quel est ton nom, mon enfant ?
- Victoria, elle inspire doucement et avec difficulté. Victoria Von Pelt.
- Enchanté Victoria Von Pelt, je suis le Seigneur Olson et je vais à présent prendre soin de toi, lui répond t il dans un sourire. “
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Message par Victoria Von Pelt Jeu 21 Fév - 13:54

Le Carnets de Victoria Von Pelt - Page 2 Cc41a110


An 39,
Vingtième jour du deuxième mois,
Royaume Humain,



Depuis plusieurs jours elle cherche une solution, Monseigneur Bonefoy ne lui rend pas la chose facile, toujours à la contredire mais après pense t’il surement la même chose d’elle. Elle fixe un groupe de personnes sur sa droite au abord de la cathédrale d’Hurlevent, l’air commence à être doux en ce début de soirée, le printemps arrive bientôt avec son souffle de renaissance et de renouveau. Mais elle reste prostrée dans ses réflexions, elle observe la prêtresse de la Lumière, Mahaut Darcy dans son drapé blanc, qu’elles sont ses réelles intentions ? Elle passe son temps à me demander le livre de l’Abbé Supérieur Smith, alors que son ancien Commandant en détient un exemplaire et que Monseigneur en a aussi un en sa possession. Pourquoi a t elle quitté le régiment des Implacables ? On ne quitte pas nos frères d’armes sur un coup de tête, c’est stupide. Ou … Oui, peut être jouait elle un double jeu, mais je préfère garder mes distances quitte à paraître pour la dernière des pétasses comme l’on dit.


“ Bonjour, Victoria. “


Cassandre Stetson me sort de mes pensées, la Paladin aux cheveux auburn avec ses reflets cuivrés me salue chaleureusement, nous avons servis les Veilleurs ensemble et sommes amies depuis. Je me sens obligée d’avancer contournant la foule pour venir me placer près d’elle saluant l’assemblée devant moi en inclinant la tête de manière solennelle, le cœur n’étant pas aux réjouissances.


“ Je ne serai pas longue Cassandre, je dois me rendre au bois pour un enterrement. Le sergent Elunar est mort, dis je simplement.
- Geurius ? me répond elle.
- Oui. Le veilleurs l’enterre se soir, je dois m’y rendre avec mon époux. Que la Lumière vous garde tous. “


Je tente de partir en toute discrétion, mais en redressant la tête après avoir saluer les personnes, mon regard acier se retrouve confronté à celui azur caché derrière le verre des lunettes de Mahaut Darcy, Elle me sourit et entre ouvre la bouche pour parler. Ces brèves secondes mon cerveau fusse en questions, dois je agir normalement ? Si je suis trop avenante qu’en penseront les personnes proche de Monseigneur parmis les badaux de cette place ? Non, Victoria tu ne sais pas ce qu’elle désire réellement joue la carte de la personne antipathique après tout les excuses pourront venir par la suite et elle te comprendra certainement de ne pas mettre une personne en danger de plus que toi même est inadmissible.


“ Vous en aurez besoin de la Lumière dans ses bois.
- Votre meilleure amie dans ses bois c’est votre épée au milieu de ses ténèbres.”


Je reprend mon chemin me détournant d’elle le regard froid ne soulignant pas son étonnement qui n’est pas feint, loin de là, je pars sans me retourner mon esprit se remettant en action. Je cogite pendant ma marche vers les griffons traversant la ville d’Hurlevent, laissant défiler dans une impression de flou les citoyens et le gris des bâtiments. Elle avait demandé l’aide du Commandant Jan Oberson mais se fût un cuissand échec et elle s'était ridiculisée  devant cet homme, mais Monseigneur avait laissé un plus grand malaise. Quand à Trasah Arrington il était tout comme elle qu’un simple serviteur de la Lumière sans titre et il ne pouvait rien y faire même si il était proche de ses opinions. Il lui reste cependant sa dernière carte, la lettre et son dossier adressé à la chancellerie et au Chancelier Walter si l’Amiral lui répondait dans les temps vu la masse de travail sous laquelle il croule après le départ de Kelbourg. Sinon elle devrait se résoudre à laisser Marranna et Jadis agir même si au fond d’elle le doute était virulent, les pouvoirs qui avaient étaient donnés pouvaient toujours être abroger et ses amies sont des femmes intelligentes. La méfiance était grandissante en elle, elle se retrouvait alors avec sa compagne de toujours, la solitude.


Elle était arrivée depuis quelques minutes à présent attendant patiemment Peter, elle se demandait comment elle pourrait lui dire le décès de Geurius. C’était trop dur, elle ne pourrait le dire ici, juste avant le départ, se serait lui briser le coeur avant même qu’il ai vu la dépouille de celui-ci. Il est là … Mais par la Sainte qu’est ce que cette barbe, je cils des paupières, lui arrive avec son charme déroutant qui me fait chavirer, une rose dans la bouche qu’il glisse sous son regard envoûtant contre mon oreille, effleurant ma peau qui tressaillit sous sa caresse simple. Je manque de m'empourprer mais résiste reprenant mes esprits, je lui demande de prendre le griffon et je lui expliquerai qui est mort à notre arrivée, malgré ses questions je paie mon trajet et monte sur l’animal glissant mes mains dans les plumes du cou de l’animal comme pour me réconforter et donner du courage.

Le trajet qui me semble habituellement long est bref et rapide, peut être est ce le fait de devoir annoncer une mauvaise nouvelle, après tout c’est son ancien mari qui est mort et mon tendre ami. Je commence à lui expliquer sans trop faire de manières certes mais il n’est plus un enfant face à ses tragédies, il ne veut pas entendre raison et se rue vers le Sombre-Comté. Je soupire et lui enjoins le pas.


Dernière édition par Victoria Von Pelt le Jeu 21 Fév - 15:08, édité 2 fois
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Message par Victoria Von Pelt Jeu 21 Fév - 14:47

(Suite du récit au dessus)

Ils étaient là, tous les quatre, Unicae, Peter, la dépouille Geurius dans un linceul et moi même. Peter regardait la dépouille semblant ne pas vouloir se rendre à l’évidence et Unicae agissait de manière étrange ne voulant pas que mon mari touche le corps. Elle finit alors par nous confier que le corps n’est pas celui d’Elunar, qu’il est en sécurité même si il est proche de la mort que c’est Sehkmet Barthoz qui a voulu attenter à sa vie, qu’elle sacrifie des Veilleurs dans un but qu’ils ignorent et qu’elle recherche un enfant. Je me décide de laisser Unicae et Peter parler ensemble me rendant à l’extérieur prendre l’air frais et humide des bois. J’observe lentement les lieux où j’ai passé tant de temps, ils ne changent pas immuables, figés dans le temps et les âges. Je souri malgré moi, Unicae et Peter sortent enfin, nous parlons en rentrant au Comté, sommant Peter de raser cette odieuse barbe. Mais mon aimé esquivant le sujet profite de reconnaître Herriston pour filer au loin suivit d’Unicae.


Je reste seule remarquant la jeune Shenh toute seule, je prend alors le temps de lui parler. Elle a perdu sa louve quand celle ci à mis bas, ses joues sont encore couvertes de sang sec, je retire mon gant et humecte mes doigts l’a nettoyant comme je peux. Je sens son désespoir, sa tristesse et je suis certaine que ce n’est pas uniquement dû à la mort de sa louve. Je lui tapote doucement la tête en souriant tentant d’éponger son chagrin et de l’apaiser. Je l’amène alors à l’extérieur désirant profiter de mon don avec la Lumière pour lui rendre son quotidien moins pénible, ce que je fait déposant ma main sur sa joue après l’avoir infuser de Lumière, lui envoyant tout mon amour. La pauvre enfant pleure et se colle contre moi dans une grande étreinte, je lui rend avec tendresse comme une mère le ferait avec son enfant. La pauvre vivre ici en se sentant seule n’est pas quelque chose de son jeune âge, elle risque de dépérir, il va me falloir revenir. Un coursier me porte alors une missive le Chancelier m’attend je dois abroger ce moment laissant la pauvre Shenh seule après lui avoir annoncé le décès de Guerius.


Je me rend alors à Hurlevent sans y être pour autant des plus discrète, je m’approche du bureau du chancelier me présentant à lui et la Ren’Dorei l’accompagnant. Il m’invite à entrer, ce que je fait retirant bouclier et épée par respect de ses lieux et prend place. Siniana demande poliment si nous voulons boire, je refuse poliment espérant pouvoir avoir mes réponses même si au premier abord c’est l’Amiral qui en désire.


“ Bien, j’ai pu prendre le temps de prendre tous vos écrits en considération. J’ai pu faire une prompt réponse sur la neutralité de la Chancellerie. Mais je voulais vous voir. Qu’attendiez vous de la chancellerie en m’écrivant cette affaire ? “


S’en suivit un échange des plus courtois ou je pris le temps d’expliquer mes craintes et mes inquiétudes au sujet de l’Ordre de Ferren, il m’écoutait avec calme posant parfois des questions ou hochant simplement la tête à mon écoute. Puis l’entretien prit fin je le remercia de manière polie ainsi que Siniana et reprenant mon poste de côté gauche de la cathédrale à la moitié des marches observant la vie sur la place Faol, l’esprit toujours encombré de ses réflexions et de ses doutes, après tout peut être que quoique elle fasse sa tâche était aussi ardue que ramer dans de la boue avec une barque trouée.
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Message par Victoria Von Pelt Mar 16 Avr - 11:46

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An 39,
Vingtième et unième jour du deuxième mois,
Royaume Humain,


Comme prévu, Monseigneur Bonefoy, avait réuni le collège de le l’église et ses membres plus ou moins honorable en plus de l’évêque place, la Diacre Rémar, le pair Carter est absent, La Grande-Prêtresse Claircoeur et la Diacre Naryfaith, tous nommés par l’évêque Bonefoy, est-ce vraiment dans un but impartial ou simplement pour valoriser ses choix en soit ? Peut importe la séance commence alors, ordre du jour : “ Un vote de confiance dans le but de continuer le rapprochement avec l’ordre de ferren “.

Elle glissera le compte rendu à l'intérieur.
Spoiler:




A la suite de cette réunion Victoria c’est entretenue avec Maranna Claircoeur et Jadis Naryfaith ses anciennes collègues en tant que Veilleurs au sujet des intentions de Bonefoy. Interpellant le Père Brunnus lors de leur discussion, celui-ci parlera alors en survolant son enlèvement lors de la réunion sur la lumière par les anciens chefs de l’ordre de Ferren.

De là les femmes restante ont discutés parlant peut être d’une suspicion de la part de Bonefoy d’être dans la mouvance écarlate et de le cacher profitant de sa position d’évêque pour les faire revenir dans les strates de l'église la Lumière en Hurlevent. Bien-sûr sans preuves rien ne peut être fait.
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Message par Victoria Von Pelt Mar 16 Avr - 13:31

Le Carnets de Victoria Von Pelt - Page 2 Ec2a460d05e80dd967f60ab3ec471adf


Le deuxième jour de l’an 39,
Quelque part dans les terres de l’Ordre de Ferren,
Extrême nord des royaumes de l’est,

Victoria avait accepté la veille à l’invitation de l’évêque Bonefoy de venir représenter l’église de la Lumière lors du procès des dirigeants de l’ordre de Ferren sur leur terres. Invitation en soit, elle n’en était pas si certaine, c’était plutôt une offense qu’il avait voulu lui faire pensant que la Protectrice refuserait certainement. Mais que nenni, Victoria voulait voir tout ceci et surtout prendre les notes de l’entièreté du procès.


Elle fût accueilli après son invocation en ses terres plus qu'à hostiles par le Juge Supérieur Algonso Foi-Ardente, un vieil homme, aux airs stricts comme on s’attend à en voir ainsi sur ses terres où le rouge a fait couler tant de sang. Victoria fût surprise en soit que juste après les salutations, le juge de l’ordre lui demande explicitement de rendre le verdict à la fin soit disant pour une impartialité. Mais pourquoi employer de tels mots ? En soit qui ne pourrait être plus qu’impartial que l’évêque de Hurlevent sachant qu’elle n’est qu’un Protectrice des plus simple sans galons. Elle jette un regard vers Eudes qui semble curieusement très à son aise avec ce “saint” homme. Peut être avait-il touché des mots entre l’ordre de Ferren à son sujet en douce sans émettre le moindre soupçons.


Elle rentre alors dans le tribunal, les gens sont déjà présent, elle est vraiment peut à son aise. La seule personne qu’elle reconnaît et le Chevalier-Capitaine Jefferson, qu’elle n’apprécie guère en soi qui est un grand ami d’Isador et Gaelion. Cet homme qui n’use pas de Lumière et en parle comme si elle l’habiter mieux que la Paladin qu’elle est, la laisser tantôt dubitative par tant de bêtises qu’il pouvait débiter et ses relents qui s’assemble plus à un écarlate qu’un homme modéré de l’Alliance pour qui il semble se faire passer au milieu de non religieux.


Les hommes du Commandant Mittrhaw semblent la dévisager, peut être savez-t-ils au sujet des désaccords avec son chef au sujet de leur livre de prière et doctrines. Elle passe la tête droite prenant place. S’en suit ensuite un procureur qui semble plus proche de la dépression, une avocate qui semble survoltée … Une sortie de parodie de procès en soit, pense-t-elle au fond elle.
Le procès commence, elle doit cependant demander bien souvent des explications sur certaines personnes, voyant que tout ceci semble ne point trop convenir aux vues des regard, elle finit par se taire quelque peu ayant en soi peur de ne pas revoir la citée blanche d’Hurlevent ni même ses enfants un jour si elle continue ainsi. Elle restait alors murée dans son silence écoutant les échanges, remarquant que les témoins de l’accusation étaient des hommes qu’elle avait vu lors de l’entretien avec l’ordre de Ferren reconnaissant leurs timbres de voix, elle plissait alors le regard légèrement tâchant de reprendre le contrôle de ses émotions que personne ne puisse remarquer qu’elle était très suspicieux de tout ceci.


Quand vînt le tour de Julia Wolsey, elle eut beaucoup de mal à contrôler ses émotions des images de son passé surgissent alors dans ses pensées. Son père, Von Pelt, la jugeant dans ses bottes droit et gigantesque malgré sa maigreur apparente de corps sec et nerveux, son regard mauvais et froid d’un coeur sans amour, son sourire en coin sadique, elle tressaillit se retrouvant un instant dans le corps de cette enfant plus dure que la pierre ne recherchant que l’admiration du dernier membre de sa famille encore en vie. Elle observe la jeune Julia et elle se voit alors dans son regard. Elle se souvient de toutes ses violences subies, les coups, les humiliations, les manquent qu’il soit de nourriture ou d’amour d’ailleurs il n’en a jamais eut. Elle retrouve ensuite le Seigneur Olson, qui la fouette au sang, attendant désespérément qu’elle hurle enfin sous les sévices, mais le fouet était plus tendre que ses assauts nocturnes, elle revient alors à la réalité et aux procès. Ce sera la seule qu’elle sauvera car elle est la seule en qui mérite compassion et rédemption, elle laissera le soin aux autres juges de statuer pour les prochains accusés.


Viens ensuite le tour de Smith, leur chef spirituel en soit, tentant  de se racheter de ses délits par ses fidèles alliés qu’ils avaient aux vues des témoignages déjà payer par le passé pour leur silence, en soit le reste de ce procès n’était qu’une farce dans le but de les laver et les rendre moins rouge qu’ils n’étaient. Puis vient Jefferson et son arrogance en seule réelle divinatrice de sa personne, et là, Par la Sainte Lumière, le procès prend un retournement inattendu, salissant cet homme et Gaelion A.Leonem dans leurs magouilles et leurs infamies envers les peuples du nord du royaume, perplexe j’écoute et comprend alors. Nous allons avoir nous aussi nos procès pour salir nos hommes et rendre ainsi Ferren aussi blanc qu’un loup déguisé en agneau. Un relent de bile lui remonte dans le gosier, elle garde cependant son calme, survolant les plaidoiries en soit, ne les écoutant qu'à demi oreille, tout était joué d’avance.


Lorsque les juges se retrouvent seuls, elle laisse Bonefoy procéder au verdict, comme elle l’avait dit à elle même lors du procès elle ne sauverait que Julia Wolsey, ce qu’elle fît. Cependant elle trouva Bonefoy bien conciliant dans son rendu de verdict. Elle énuméra ensuite le verdict quand ils rentrèrent en salle et puis ils partirent.

Bonefoy semblait satisfait, Victoria elle était amère et empreinte toujours au doute, que cherchait-il à faire ?

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Message par Victoria Von Pelt Mar 16 Avr - 17:52

Le Carnets de Victoria Von Pelt - Page 2 81e6c3787064f63c5b7acadb0058f8c2
Le cinquième jour du troisième mois de l’an 39,
Hurlevent


Victoria avait beau retourner son cerveau, elle n’en revenait pas, l’évêque Bonefoy compter faire excommuniés deux fidèles de l’église. Autant le Chevalier-Capitaine Jefferson elle ne l'apprécie pas sans plus et dans le fond vu ce qu’il avait fait il mérite procès, mais Gaelion A.Leonem était un paladin des plus droit qu’elle connaissait, elle était outrée des manigances d’Eudes. Depuis que l’Ordre de Ferren avait commencé à poindre le bout de son nez, l’église de la Lumière avait changé, Bonefoy avait changé plus vindicatif dans ce qu’il cache derrière une soi-disant compassion, Victoria en devenait malade. Elle aussi commence à devenir plus vindicative et blessante dans ses propos, elle qui était de base est une personne douce et compatissante, elle avait changé et c’était bien triste en soi. Mais s’en rend-t-elle seulement compte ? La vie vous pousse à changer, mais Victoria ne changeait pas spécialement en bien au fil de ses péripéties.


Elle avait vu Rislon Milloin et lui avait touché mots des soucis de l’église depuis quelques jours elle lui avait remit le livre de “La véritable Lumière” de l’abbé-supérieur Amann Smith ainsi que le procès de l’ordre de Ferren, il devait assister déjà en tant qu’observateur au second procès, moins important en soit en termes de personnalités y étant jugés. Mais elle avait préféré le prévenir de ce qui pouvait l’attendre là bas auprès de ces personnes. Rislon était une personne d’un naturel neutre, n’aimant cependant pas l’injustice et d’autant plus la justice, Elle se décidât donc de lui parler du procès de Gaelion. Rislon ne semblait pas en croire ses oreilles et pourtant Elune savait qu’il en avait entendu des secrets. Il proposait alors son aide, pour être l’avocat de Gaelion.


Quelques jours suivant,
Hurlevent

Victoria avait pu voir la Prêtresse de bataille Lize Ghulin, un gros dossier sous le bras, elle avait repris en tant que recrue de la garde de Hurlevent le travail de son compagnon Jacob. Victoria lui avait tout fourni, Lize lui avait dit dans la confidence qu’elle ne pouvait promettre que le dossier arrive sur le bureau des ses officiers sachant qu’elle n’était que recrue mais qu’elle ferait de son mieux. Elles discutèrent un moment de cette affaire, toutes deux fortement confuses. La guerre contre la Horde faisait rage, les agissements de Bonefoy était malsain, l’avidité de sa place au sein de la cathédrale avait prit les devant sur sa foi. Il n’était plus qu’une chimère de Prêtre en soi, en perdition s’accrochant à un pouvoir qui semblait lui ronger ses vertus. Pendant ce temps-là Victoria qui n’était pas une grande politicienne, ni une femme qui aime se mettre en avant et devenir un leader fut cependant obligé de trouver alliés et personnes de confiance pour contrer ce que Bonefoy avait commencé à entreprendre. Mais tout ceci, ne serait pas masse affaires pour elle.
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Message par Victoria Von Pelt Ven 26 Juil - 19:05

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Vingt-sixième jour de de l'an 39,
Hurlevent


Victoria était soucieuse, elle avait dut parler de sujets sensibles avec son époux. Tout d'abord son affinité amicale avec Lucius, au fils des mois a se côtoyer après maintes divergences mais aussi de conflits liés à leur nature propre en contradiction, ses deux là avaient trouver dans le savoir, les livres, leurs curiosité, un lien indéfinissable entre eux. Même l'apparence réelle du gardien des savoir n'avait pas réussit a débecter la Paladin, voyant plus en cette apparence une fascination pour sa mort qui garder cependant tout son existence passée mais aussi celle en cours et celle qui suivra encore et à jamais tant que personne n'y mettrait fin. Elle pensait que tout ceci n'était qu'une amitié et un goût prononcé pour leur curiosité de l'un et l'autre... Hélas, il ne semblait en être ainsi pour l'obscur démoniste. Il tentait à maintes de reprise de la charmer, elle ne l'avait pas compris au début, peut-être ses histoires sur la non-mort ou la place des sentiments n'avait court, mais elle n'avait pas comprise que l'envie et le désir de posséder une personne pour soi seul était encore possiblement présent.


Il avait froissé la Paladin, enfin ce n'était pas lui qui l'avait fait mais son odieux démon qui sous illusion avait profité de prendre l'apparence de la Paladin si naïve au fond, elle c'était glissée dans le nuit conjugal et avait profité de l'amour indéfectible de son époux pour user de lui. Elle lui avait aussi avoué que son Maître aime qu'elle prenne son apparence soulignant bien entendu qu'il connaissait les moindres recoin de peau de Victoria mais aussi la moindre cicatrice. Victoria enragé intérieurement, elle n'aurait pas dû lui donner une partie de sa confiance même si elle restait méfiante envers lui, il avait réussit à détourner assez son attention pour que son odieuse succube ce glisse dans son lit, ce qu'elle avait était bête.


Elle restait assise sur le lit, caressant de ses doigts le dos nu de Peter, silencieuse comme une tombe, mais brûlante de rage, elle se retournât et sourit à son époux à demi-réveillé qui lui sourirait les yeux mi-clos l'attirant dans ses bras malgré les températures estivales se glissant dans ses bras réconfortant et chaud, elle finit alors par trouver le sommeil tout en humant l'odeur de son époux, apaisée. Cependant, elle se demandait si l'obsession de Lucius vis à vis d'elle s'arrêterait là et si elle n'avait pas mise tout les gens qu'elle aime en danger.
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