Le Carnets de Victoria Von Pelt
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Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
Automne an 18,
Les Carmines,
Royaume d'Hurlevent
Elle se réveille en sursaut, son lit de camp est maculé de sang, l’odeur de fer vient lui piquer les narines. Non, elle n’est pas morte. Mais est ce que tout ceci est un songe ? Elle ne se souvient plus de comment elle est rentrée au campement, ni même quand elle a dressé sa tente et sa couche. Sa tête lui fait encore mal, mais elle doit se lever, le soleil n’est pas encore debout. Elle se glisse hors de sa tente avec des vêtements propre et de quoi empêcher le sang de couler, elle file vers la rivière entendant son doux murmure à l’orée de l’aube. Elle dépose alors ses vêtements propres sur le rebord d’une pierre pour qu’elle puisse les récupérer prestement en sortant, elle retire les linges tachés de sang et se glisse dans l’eau fraîche entièrement nue, dévoilant sous les reflets de la lune son corps meurtri de multiples cicatrices qu’elle cache à la vue de tous. Elle nettoie sa peau avec des gestes lents, la froideur de l’eau dresse ses pores, elle dessine lentement sous ses doigts la cicatrice sur son ventre qui a failli une fois lui faire la vie, la griffe de l’ours est encore bien visible en trois traits distincts. Subitement un craquement se fait entendre, elle plonge son corps dans l’eau ne laissant dépasser que sa tête, elle observe. Le gros et laid soldat est sur la rive, il saisit ses vêtements propres et ricane lourdement.
“Et la femme soldat ! Si tu veux retrouver tes vêtements va falloir me dévoiler ce que tu cache sous ses eaux.”
Il s’assoit, mes habits toujours au creux de ses bras et m’observe un large sourire sur ses lèvres. Je reste dans l’eau, descendant mon visage dans l’eau jusqu'au dessus de mes lèvres, je lui lance un regard noir, gardant le silence. Il reste cependant là, faisant pianoter ses doigts sur le gras de ses grosses cuisses.
“Allons ne sois pas timide, ma mignonne. Tu fais ta prude mais tu a déjà dû dormir au milieu des hommes.”
Je l’observe, pourquoi certains de ses hommes se pensent ils tout permis sur nous autres les femmes. Il me débecte, gardant son sourire emplit de fierté, je plonge alors sous l’eau et récupère une pierre dans le lit de la rivière. Je ressors alors reprenant mon souffle, il est encore là, il dodeline de la tête sifflotant un air joyeux comme si il avait déjà gagner sur moi. Je me redresse subitement dévoilant ma poitrine nue, se qui le déstabilise, je lui lance alors la pierre visant sa tête au rictus vicieux. Je fais mouche, il s’écroule, le sang coule de son crâne, je ne vérifie pas si je l’ai tué, je récupère à la hâte mes vêtements et me sauve entièrement nue vers ma tente m’y glissant dedans les pieds terreux et boueux. Mon cœur bat à tout rompre, mon souffle est saccadé, je sens le sang qui se remet à couler le long de mes jambes, je tiens mes changes contre ma poitrine, je m'effondre sur les genoux et me met à sangloter, plaintive. On vient parler à la porte de ma tente, c’est le Commandant de notre unité, il semble inquiet et conciliant, je lui explique ce qui vient de se passer, il donne alors un ordre à un des soldats et me demande de me vêtir. Je m’exécute et sors ensuite de ma tente, le visage bas, les cheveux encore humide, l’eau perle sur le haut de mon armure, je tiens mon heaume sous le bras, j’avance proscrite dans mon silence.
Le soldat qui a souhaité m’humilier et présent, ils semble juste sonné mais bien conscient, un bandage autour de la tête gardant un stigmate écarlate de mon lancer de caillou, il me lance un regard sombre, je peux sentir sa colère qui émane de lui. Le Commandant lui passe un sermon, lui donnant l’ordre de me faire des excuses ce qu’il fait immédiatement après. Le commandant m’ordonne alors de rester au village le temps de la mission, je me sens alors encore plus sale que lorsque le gras soldat me dévisageait d’envie au bord de la rivière. C’est donc moi qui suis punie des faits dont je ne suis pas responsable. Est ce le fait que je sois femme ? Je récupère donc mes armes et commence mon tour de garde au tour du village pendant que la troupe part vers les montagnes. Je suis en colère, je tourne après une des chaumières et tombe nez à nez avec la sorcière au masque d’or.
“Que me veux-tu ? Je lui lance froidement.”
Elle tourne autour de moi tel un spectre, les froissements du tissus semblent être le seul son qu’elle émet, m’observe t elle derrière son masque ? Je ne serai le définir, elle semble irréelle. Elle s’arrête enfin et me lance de sa voix spectrale.
“Je vais t’instruire mon art des plantes, tu seras soigner mais aussi tuer. Après ce que tu feras de cet apprentissage ne m'intéresse guère, j’aide juste le vieil homme envers qui j’ai une dette.”
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Ainsi j’avais accepté son offre, le temps que je resta au sein de ce village a attendre la troupe qui mit plus d’un mois à revenir, seul le gras et vil soldat manquait à l’appel, il avait fait une chute mortelle d’après le Commandant. La sorcière au masque m’avait enseigné son art des plantes. Quand nous sommes repartis, je l’ai revue sur le chemin en haut d’une colline, sa robe tourbillonnante telle une tornade de tissus, elle disparut dans une nuées de plumes noires, laissant apparaître un corbeau s’envolant vers le soleil qui disparut alors à mes yeux.
Dernière édition par Victoria Von Pelt le Jeu 21 Fév - 11:34, édité 1 fois
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
An 13,
Hautes-Terres d’Arathi
Ceci fait plusieurs heures qu’ils marchent dans les plaines des hautes-terres, la marche est difficile pour les hommes en armures lourdes. Elle se faufile entre les hautes herbes malgré sa grande taille pour une enfant de son âge, elle ne voit pas grand chose, les brins fouettent son visage, l'effleurant parfois, ses joues sont en feux, rougeoyantes. Elle suit le groupe dans les pas des autres, le sol terreux et boueux s’enfonce sous son poids rendant sa marche laborieuse. Elle lève haut les genoux pour décoller ses bottes de se piège naturel, mais elle avance. Si elle s’arrête son père ne se retournera pas vers elle et la laissera pourrir dans ses terres.
Subitement une halte, elle se cogne contre le soldat devant elle, qui sous son poids plume ne réagit pas tel un mur massif de chair et d’os.
“Victoria ! Viens ici, hurle son père à l’avant.”
Elle se glisse le long des hommes avec difficulté, enfin elle arrive à la hauteur de son paternel. Ce dernier lui balance alors une gifle avec force, la jeune fille chute lourdement au sol, la joue en feu, les larmes aux yeux. Mais elle ne rechigne pas, ne pleure pas, elle se redresse recouverte de terre, son père l’attrape alors par le col de son armure de maille dans la fourrure déchirant un peu les coutures sous la pression du geste et il l’a secoue vivement en hurlant :
“Espèce de sale mioche ! Arrive plus vite la prochaine fois ou je te vend en catin au port de Menethil ! Tu m’as entendu ! Maintenant tu te bouges et tu pars en éclaireur !”
Il l’a rejette avec violence sur le sol, son petit pavois de bois se détache de son dos sous le choc, elle se redresse difficilement en serrant les dents et rattrape son bouclier qu’elle serre contre son torse comme si sa vie en dépendait et file à petit pas à travers la végétation. Elle trotte depuis quelques minutes, son pavois toujours contre, elle finit par s’effondrer au sol et pleure à chaude larmes, se consolant contre cet assemblage de bois et de métal plus chaud que les coups de son paternel. Elle finit par arrêter de pleurer, elle glisse la sangle du bouclier dans son dos et repart la main sur la garde de son épée. La mission est simple trouver le campement des Trolls des forêt, elle commence à voir quelques arbres, elle tâche de se faire plus discrète, les herbes sont plus bases, elle commence enfin à avoir de la visibilité, mais c’est trop peu. Elle prend le temps de chercher l’arbre un peu plus haut que les autres, se glisse jusqu’à lui et grimpe vers son sommet écorchant le bout de ses gants usés et par la même occasion la chair de ses doigts. Elle arrive à une branche propice et elle observe les alentours au loin elle distingue de la fumée et repère sur la colline une tour faite de bois et de feuilles, certainement la tour de guet des Trolls des forêts. Elle redescend à la hâte et court à travers les herbes vérifiant en s’éloignant qu’elle n’est pas visible de la tour et remarque l’escarpement rocheux sur sa gauche qui pourrait cacher tout le groupe. Elle arrive enfin auprès de son père qui lui en renvoi une autre gifle mais cette fois ci elle reste debout et ne bouge pas reprenant son souffle.
“ Parle !
- Il faut longer sur le côté de la montagne, il y a une tour de guet sur la colline. Le camp est derrière.
- Reste ici ! Attend nous ! “
Les hommes partent alors, Victoria reste en boule contre un monticule de terre, elle remonte ses genoux contre sa poitrine, les serrant fortement, elle grelotte de froid mais ne semble pas pour le moment s’en inquiéter. Elle écoute, attentive, elle est seule, elle attend le campagnol entre les herbes, le serpent qui rampe et le traque, la cigale qui gratte ses pattes contre les ailes, puis soudainement un craquement. Elle pose sa main sur son pommeau silencieuse au possible et tire sa lame dans un léger tintement métallique, une chose poilue lui saute dessus, elle bascule en arrière lâchant son arme, elle tente de se dégager mais sent une langue chaude et humide sur son visage et une haleine à tuer un homme. Elle saisit l’animal par le col qui ensuite l’observe de ses yeux noirs, il lui aboie dessus en remuant la queue fébrile. Un petit chien, mais que fait il ici ? Il semble affamé et vient se coller contre Victoria qui le caresse doucement après avoir rangé son arme, elle reste là un moment, des cris de combats au loin résonnent, une énorme fumée, elle se redresse et voit au loin le groupe de son père, le Baron Von Pelt est encore victorieux, elle ne sourit pas pour autant mais si il disparaît que deviendra t elle ? Les Hommes de son père passent non loin d’elle, leur chef en tête ne lui adressant pas un seul regard, elle se met à les suivre avec une certaine distance le petit chiot l’a suivant derrière avec entrain.
Ils arrivent enfin sur les pavés de la route reliant le viaduc de Thandol à Stromgarde, les pas se font plus rapide, les hommes distancent de loin l’enfant, qui suite au coups qu’elle a subit en début de journée l'handicap quelque peu, le chiot aboie en sautillant autour d’elle en remuant la queue heureux, elle lui décroche un sourire Ses joues l’a tiraillent, ses lèvres craquent, mais elle est joyeuse et ceci fait longtemps qu’elle ne l’a pas était. Les portes sont enfin proches, elle les passe le chien à sa suite. Un violent coup de pied l'a frappe dans l’estomac, elle vomit le maigre contenu de celui ci à genoux au sol, portant ses mains sur l’endroit douloureux serrant les dents.
“ Sale petit peste ! Son père lui hurle dessus il est saoul. Où étais … “
Le chiot a attrapé le mollet de l’homme en grognant, le Baron Von Pelt le chasse d’un coup de pied, l’animal jappe. Victoria tend un bras toujours à genoux, l’autre tenant son ventre, elle crie :
“ Non laissez le, je vous en prie, père !
- Ce cabot est donc à toi, dit il dans un rictus vicieux. Soit ! “
Le chiot aboie à présent devant Victoria, contre toute attente son père commence à lui asséner des coups de pieds, les cris de douleur du chiot semble une agonie, ses os craquent sous les coups, puis ses jappements changent, plaintif, sa gorge semble être emplit de sang ses cris devenant d’horrible gargouillis sanglant, la jeune fille hurle, elle pleure, elle lui dit d’arrêter mais son père ne cesse pas en riant de manière diabolique, elle ameute cependant des passants voilà tout. Quand le père en a fini avec le chiot qui ne ressemble plus qu'à une poupée de chiffon désarticulée ensanglantée, Victoria avance à genoux vers le pauvre animal le tenant dans ses bras, en larmes.
“ Pour… Pourquoi ? “
Son père ne dit rien la jugeant de haut, même il semble sourire vicieusement, Victoria serre l’animal contre elle, il lâche un jappement plaintif. Elle l’observe alors souriante, elle ce dit qu’elle peut le sauver, elle infuse doucement d’une douce lueur dorée dans ses mains, la Lumière pénètre l’animal qui semble être apaisé. Subitement Victoria est soulevée du sol avec une grande violence, son père l’a frappe à nouveau d’un coup de pied.
“ Sale putain ! Tu ose te servir de la Lumière devant moi ! Je vais te tuer. “
Le Baron Von Pelt commence à faire pleuvoir ses poings sur la pauvre enfant qui tente de se couvrir de ses bras comme elle peut, deux de ses côtes se brisent, elle les entend craquer la douleur lancinante la pénètre et laisse échapper un hurlement de douleur, puis les coups cessent de pleuvoir. Victoria ouvre les yeux, une armure d’un blanc immaculée est devant elle, son père est plus loin au sol allongé au milieu des déchets qui pullulent à l’entrée de la ville. L’homme en armure se tourne vers elle, il baisse la tête ses cheveux brun court, sa barbe taillée qui cache son visage, son regard bienveillant, est il un de ses êtres de Lumière dont parle le Libram ? Il tend sa main vers elle, elle sent une douce chaleur, un bien être qu’elle n’a depuis longtemps plus ressentie, qu’elle avait même oublié.
“ Viens avec moi ma petite, ton père ne te feras plus jamais de mal. Je vais prendre soin de toi, je suis désolé pour ton chien, il a succombé à ses blessures. Viens sois mon apprentie je ferai de toi un Paladin. “
Victoria se relève aider par le Paladin, elle se tient les flancs, les côtes encore brisées, mais elle sourit à cet homme qui lui fait face et la surplombe par sa taille et sa masse physique.
“ Quel est ton nom, mon enfant ?
- Victoria, elle inspire doucement et avec difficulté. Victoria Von Pelt.
- Enchanté Victoria Von Pelt, je suis le Seigneur Olson et je vais à présent prendre soin de toi, lui répond t il dans un sourire. “
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
An 39,
Vingtième jour du deuxième mois,
Royaume Humain,
Depuis plusieurs jours elle cherche une solution, Monseigneur Bonefoy ne lui rend pas la chose facile, toujours à la contredire mais après pense t’il surement la même chose d’elle. Elle fixe un groupe de personnes sur sa droite au abord de la cathédrale d’Hurlevent, l’air commence à être doux en ce début de soirée, le printemps arrive bientôt avec son souffle de renaissance et de renouveau. Mais elle reste prostrée dans ses réflexions, elle observe la prêtresse de la Lumière, Mahaut Darcy dans son drapé blanc, qu’elles sont ses réelles intentions ? Elle passe son temps à me demander le livre de l’Abbé Supérieur Smith, alors que son ancien Commandant en détient un exemplaire et que Monseigneur en a aussi un en sa possession. Pourquoi a t elle quitté le régiment des Implacables ? On ne quitte pas nos frères d’armes sur un coup de tête, c’est stupide. Ou … Oui, peut être jouait elle un double jeu, mais je préfère garder mes distances quitte à paraître pour la dernière des pétasses comme l’on dit.
“ Bonjour, Victoria. “
Cassandre Stetson me sort de mes pensées, la Paladin aux cheveux auburn avec ses reflets cuivrés me salue chaleureusement, nous avons servis les Veilleurs ensemble et sommes amies depuis. Je me sens obligée d’avancer contournant la foule pour venir me placer près d’elle saluant l’assemblée devant moi en inclinant la tête de manière solennelle, le cœur n’étant pas aux réjouissances.
“ Je ne serai pas longue Cassandre, je dois me rendre au bois pour un enterrement. Le sergent Elunar est mort, dis je simplement.
- Geurius ? me répond elle.
- Oui. Le veilleurs l’enterre se soir, je dois m’y rendre avec mon époux. Que la Lumière vous garde tous. “
Je tente de partir en toute discrétion, mais en redressant la tête après avoir saluer les personnes, mon regard acier se retrouve confronté à celui azur caché derrière le verre des lunettes de Mahaut Darcy, Elle me sourit et entre ouvre la bouche pour parler. Ces brèves secondes mon cerveau fusse en questions, dois je agir normalement ? Si je suis trop avenante qu’en penseront les personnes proche de Monseigneur parmis les badaux de cette place ? Non, Victoria tu ne sais pas ce qu’elle désire réellement joue la carte de la personne antipathique après tout les excuses pourront venir par la suite et elle te comprendra certainement de ne pas mettre une personne en danger de plus que toi même est inadmissible.
“ Vous en aurez besoin de la Lumière dans ses bois.
- Votre meilleure amie dans ses bois c’est votre épée au milieu de ses ténèbres.”
Je reprend mon chemin me détournant d’elle le regard froid ne soulignant pas son étonnement qui n’est pas feint, loin de là, je pars sans me retourner mon esprit se remettant en action. Je cogite pendant ma marche vers les griffons traversant la ville d’Hurlevent, laissant défiler dans une impression de flou les citoyens et le gris des bâtiments. Elle avait demandé l’aide du Commandant Jan Oberson mais se fût un cuissand échec et elle s'était ridiculisée devant cet homme, mais Monseigneur avait laissé un plus grand malaise. Quand à Trasah Arrington il était tout comme elle qu’un simple serviteur de la Lumière sans titre et il ne pouvait rien y faire même si il était proche de ses opinions. Il lui reste cependant sa dernière carte, la lettre et son dossier adressé à la chancellerie et au Chancelier Walter si l’Amiral lui répondait dans les temps vu la masse de travail sous laquelle il croule après le départ de Kelbourg. Sinon elle devrait se résoudre à laisser Marranna et Jadis agir même si au fond d’elle le doute était virulent, les pouvoirs qui avaient étaient donnés pouvaient toujours être abroger et ses amies sont des femmes intelligentes. La méfiance était grandissante en elle, elle se retrouvait alors avec sa compagne de toujours, la solitude.
Elle était arrivée depuis quelques minutes à présent attendant patiemment Peter, elle se demandait comment elle pourrait lui dire le décès de Geurius. C’était trop dur, elle ne pourrait le dire ici, juste avant le départ, se serait lui briser le coeur avant même qu’il ai vu la dépouille de celui-ci. Il est là … Mais par la Sainte qu’est ce que cette barbe, je cils des paupières, lui arrive avec son charme déroutant qui me fait chavirer, une rose dans la bouche qu’il glisse sous son regard envoûtant contre mon oreille, effleurant ma peau qui tressaillit sous sa caresse simple. Je manque de m'empourprer mais résiste reprenant mes esprits, je lui demande de prendre le griffon et je lui expliquerai qui est mort à notre arrivée, malgré ses questions je paie mon trajet et monte sur l’animal glissant mes mains dans les plumes du cou de l’animal comme pour me réconforter et donner du courage.
Le trajet qui me semble habituellement long est bref et rapide, peut être est ce le fait de devoir annoncer une mauvaise nouvelle, après tout c’est son ancien mari qui est mort et mon tendre ami. Je commence à lui expliquer sans trop faire de manières certes mais il n’est plus un enfant face à ses tragédies, il ne veut pas entendre raison et se rue vers le Sombre-Comté. Je soupire et lui enjoins le pas.
Dernière édition par Victoria Von Pelt le Jeu 21 Fév - 15:08, édité 2 fois
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
(Suite du récit au dessus)
Ils étaient là, tous les quatre, Unicae, Peter, la dépouille Geurius dans un linceul et moi même. Peter regardait la dépouille semblant ne pas vouloir se rendre à l’évidence et Unicae agissait de manière étrange ne voulant pas que mon mari touche le corps. Elle finit alors par nous confier que le corps n’est pas celui d’Elunar, qu’il est en sécurité même si il est proche de la mort que c’est Sehkmet Barthoz qui a voulu attenter à sa vie, qu’elle sacrifie des Veilleurs dans un but qu’ils ignorent et qu’elle recherche un enfant. Je me décide de laisser Unicae et Peter parler ensemble me rendant à l’extérieur prendre l’air frais et humide des bois. J’observe lentement les lieux où j’ai passé tant de temps, ils ne changent pas immuables, figés dans le temps et les âges. Je souri malgré moi, Unicae et Peter sortent enfin, nous parlons en rentrant au Comté, sommant Peter de raser cette odieuse barbe. Mais mon aimé esquivant le sujet profite de reconnaître Herriston pour filer au loin suivit d’Unicae.
Je reste seule remarquant la jeune Shenh toute seule, je prend alors le temps de lui parler. Elle a perdu sa louve quand celle ci à mis bas, ses joues sont encore couvertes de sang sec, je retire mon gant et humecte mes doigts l’a nettoyant comme je peux. Je sens son désespoir, sa tristesse et je suis certaine que ce n’est pas uniquement dû à la mort de sa louve. Je lui tapote doucement la tête en souriant tentant d’éponger son chagrin et de l’apaiser. Je l’amène alors à l’extérieur désirant profiter de mon don avec la Lumière pour lui rendre son quotidien moins pénible, ce que je fait déposant ma main sur sa joue après l’avoir infuser de Lumière, lui envoyant tout mon amour. La pauvre enfant pleure et se colle contre moi dans une grande étreinte, je lui rend avec tendresse comme une mère le ferait avec son enfant. La pauvre vivre ici en se sentant seule n’est pas quelque chose de son jeune âge, elle risque de dépérir, il va me falloir revenir. Un coursier me porte alors une missive le Chancelier m’attend je dois abroger ce moment laissant la pauvre Shenh seule après lui avoir annoncé le décès de Guerius.
Je me rend alors à Hurlevent sans y être pour autant des plus discrète, je m’approche du bureau du chancelier me présentant à lui et la Ren’Dorei l’accompagnant. Il m’invite à entrer, ce que je fait retirant bouclier et épée par respect de ses lieux et prend place. Siniana demande poliment si nous voulons boire, je refuse poliment espérant pouvoir avoir mes réponses même si au premier abord c’est l’Amiral qui en désire.
“ Bien, j’ai pu prendre le temps de prendre tous vos écrits en considération. J’ai pu faire une prompt réponse sur la neutralité de la Chancellerie. Mais je voulais vous voir. Qu’attendiez vous de la chancellerie en m’écrivant cette affaire ? “
S’en suivit un échange des plus courtois ou je pris le temps d’expliquer mes craintes et mes inquiétudes au sujet de l’Ordre de Ferren, il m’écoutait avec calme posant parfois des questions ou hochant simplement la tête à mon écoute. Puis l’entretien prit fin je le remercia de manière polie ainsi que Siniana et reprenant mon poste de côté gauche de la cathédrale à la moitié des marches observant la vie sur la place Faol, l’esprit toujours encombré de ses réflexions et de ses doutes, après tout peut être que quoique elle fasse sa tâche était aussi ardue que ramer dans de la boue avec une barque trouée.
Ils étaient là, tous les quatre, Unicae, Peter, la dépouille Geurius dans un linceul et moi même. Peter regardait la dépouille semblant ne pas vouloir se rendre à l’évidence et Unicae agissait de manière étrange ne voulant pas que mon mari touche le corps. Elle finit alors par nous confier que le corps n’est pas celui d’Elunar, qu’il est en sécurité même si il est proche de la mort que c’est Sehkmet Barthoz qui a voulu attenter à sa vie, qu’elle sacrifie des Veilleurs dans un but qu’ils ignorent et qu’elle recherche un enfant. Je me décide de laisser Unicae et Peter parler ensemble me rendant à l’extérieur prendre l’air frais et humide des bois. J’observe lentement les lieux où j’ai passé tant de temps, ils ne changent pas immuables, figés dans le temps et les âges. Je souri malgré moi, Unicae et Peter sortent enfin, nous parlons en rentrant au Comté, sommant Peter de raser cette odieuse barbe. Mais mon aimé esquivant le sujet profite de reconnaître Herriston pour filer au loin suivit d’Unicae.
Je reste seule remarquant la jeune Shenh toute seule, je prend alors le temps de lui parler. Elle a perdu sa louve quand celle ci à mis bas, ses joues sont encore couvertes de sang sec, je retire mon gant et humecte mes doigts l’a nettoyant comme je peux. Je sens son désespoir, sa tristesse et je suis certaine que ce n’est pas uniquement dû à la mort de sa louve. Je lui tapote doucement la tête en souriant tentant d’éponger son chagrin et de l’apaiser. Je l’amène alors à l’extérieur désirant profiter de mon don avec la Lumière pour lui rendre son quotidien moins pénible, ce que je fait déposant ma main sur sa joue après l’avoir infuser de Lumière, lui envoyant tout mon amour. La pauvre enfant pleure et se colle contre moi dans une grande étreinte, je lui rend avec tendresse comme une mère le ferait avec son enfant. La pauvre vivre ici en se sentant seule n’est pas quelque chose de son jeune âge, elle risque de dépérir, il va me falloir revenir. Un coursier me porte alors une missive le Chancelier m’attend je dois abroger ce moment laissant la pauvre Shenh seule après lui avoir annoncé le décès de Guerius.
Je me rend alors à Hurlevent sans y être pour autant des plus discrète, je m’approche du bureau du chancelier me présentant à lui et la Ren’Dorei l’accompagnant. Il m’invite à entrer, ce que je fait retirant bouclier et épée par respect de ses lieux et prend place. Siniana demande poliment si nous voulons boire, je refuse poliment espérant pouvoir avoir mes réponses même si au premier abord c’est l’Amiral qui en désire.
“ Bien, j’ai pu prendre le temps de prendre tous vos écrits en considération. J’ai pu faire une prompt réponse sur la neutralité de la Chancellerie. Mais je voulais vous voir. Qu’attendiez vous de la chancellerie en m’écrivant cette affaire ? “
S’en suivit un échange des plus courtois ou je pris le temps d’expliquer mes craintes et mes inquiétudes au sujet de l’Ordre de Ferren, il m’écoutait avec calme posant parfois des questions ou hochant simplement la tête à mon écoute. Puis l’entretien prit fin je le remercia de manière polie ainsi que Siniana et reprenant mon poste de côté gauche de la cathédrale à la moitié des marches observant la vie sur la place Faol, l’esprit toujours encombré de ses réflexions et de ses doutes, après tout peut être que quoique elle fasse sa tâche était aussi ardue que ramer dans de la boue avec une barque trouée.
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
An 39,
Vingtième et unième jour du deuxième mois,
Royaume Humain,
Comme prévu, Monseigneur Bonefoy, avait réuni le collège de le l’église et ses membres plus ou moins honorable en plus de l’évêque place, la Diacre Rémar, le pair Carter est absent, La Grande-Prêtresse Claircoeur et la Diacre Naryfaith, tous nommés par l’évêque Bonefoy, est-ce vraiment dans un but impartial ou simplement pour valoriser ses choix en soit ? Peut importe la séance commence alors, ordre du jour : “ Un vote de confiance dans le but de continuer le rapprochement avec l’ordre de ferren “.
Elle glissera le compte rendu à l'intérieur.
- Spoiler:
- Compte rendu de la convocation exceptionnelle du collège de l'église du 21/02/39 :
Rappel de la convocation :
Début de la réunion :Mon Frère / Ma Soeur,
En ces temps troublés, j'ai décidé de convoquer le Collège de l'Eglise ce jeudi à 21h00 avec un ordre du jour unique :
- Vote de confiance sur le projet de rapprochement avec les fidèles du Nord de Lordaeron.
Cette session ne se déroulera pas à huis clos, mais dans l'Abbaye de Comté du Nord. Y sont convoqués les Grands Prêtres, Diacres et Pairs. Les Diacres et Pairs ne pouvant s'associer à l'événement sont priés de faire une procuration, si ils en ont la possibilité, afin que leur voix soit prise en compte. La séance sera ouverte à tous les fidèles, prêtres et paladins. Cependant, ces derniers seront priés de ne poser leur questions que par l'intermédiaire d'un membre du Conseil, soit en lui indiquant avant le commencement les questions qu'ils souhaiteraient voir posées, soit en profitant d'un temps de pause éventuel au milieu de la réunion. Les participants n'étant pas membres du Conseil sont invités à titre d'observateurs.
Que la Lumière vous guide,
Eudes Bonefoy.
Personnes présentes :
Membres du conseil de l'église :
Evêque Bonefoy : Présent
Pair Carter : Absent excusé, voix exprimée par la Diacre Rémar
Grande-Prêtresse Claircoeur : Présente
Diacre Rémar : Présente
Diacre Naryfaith : Présente (léger retard)
Fidèles présents :
Dame Sarisse Langeais
Protectrice Victoria Von Pelt
Père Brunnus
Résumé de la réunion :
Monseigneur Bonefoy a prit la parole : Bien. Pour commencer, je déclare ouverte cette session extraordinaire du Collège de l'Eglise. Pour cette fois, des extérieurs sont invités à titre d'observateurs. Ils sont ici, dans un désir de transparence, nous verrons si il est pertinent de le reproduire par la suite, mais n'ont pas de poids dans les votes ou les débats. Avez des questions par rapport à notre Ordre du Jour ? Quelque chose que vous souhaiteriez voir expliqué ? Le cours des événements, peut être ?
La prise de parole est donnée à la Grand Prêtresse Claircoeur représentante du diocèse des bois du sud :
Grande-Prêtresse Claircoeur :Je fais la demande d'une enquête leur concernant. Je suis tout à fait d'accord sur le pardon, mais pardonner des personnes qui n'ont pas changés serait un gros risque pour l'Eglise.
S'ensuivit un échange entre différentes parties Monseigneur Bonefoy demandant à la Grand Prêtresse Claircoeur ainsi qu'à la Diacre Rémar ce qu'elles avaient pu penser de leur rencontre avec l'Ordre de Ferren soulignant le désir sincère de ceci à vouloir trouver un consensus sincère. Là dessus la Grande Prêtresse Claircoeur rebondit alors sur le fait qu'elle avait eu je cite "la malchance" de lire leurs écrits accentuant sur le fait que même si des modifications venaient en être apporté il restait inacceptable. La Diacre Rémar a fait valoir son avis définissant le livre comme quelque peu extrême mais questionnant sur le fait si nous devions juger tout un ordre sur un seul livre demandant à que celui ci soit surveillé même si ils ont fait preuves de voeux de rédemption. Monseigneur Bonefoy à alors répondu.
Monseigneur Bonefoy : l y a quelque chose qui doit être assimilé par rapport à ce livre, je pense, et par rapport à l'idéologie de base de la Croisade Ecarlate, avant qu'elle ne...sombre complètement, pour les raisons que nous connaissons. J'ai été formé à Lordaeron, en tant que prêtre. En effet, j'ai mis à profit mes cinq années d'exil là bas pour apprendre les voies de la Lumière. Et force est de constater que leurs points de vues sont...
Plaidoirie coupée courte avec l'arrivée de la Diacre Naryfaith s'excusant brièvement de son retard en donnant l'excuse d'un souci de trajet, excuses acceptées par Monseigneur Bonefoy. Demande de la part de la Diacre Naryfaith pour savoir où nous en étions, réponse de Monseigneur Bonefoy résumant que nous parlions du livre " La vraie Lumière " de l'Abbé Supérieur Amann Smith, réponse de la Diacre Naryfaith après la demande de Monseigneur Bonefoy si elle avait briefé en rapport aux évènement récent, réponse de la Diacre Naryfaith.
Diacre Naryfaith : Ha oui le livre des Écarlates ! Note d'un soupir de la part de l'évêque Oui je suis au courant des grandes lignes
Monseigneur Bonefoy :Donc...j'ai étudié "leur" Lumière, au départ. J'ai travaillé sur leurs livres, leurs écrits... t force fut de constater que la vision de Lordaeron de l'époque, et celle des écarlates à leurs débuts cadrent, car en réalité, le temps s'est arrêté, là bas. Contrairement à nous, qui avons évolué, il n'y a pas eu de recherches théologiques, ils n'ont pas eu les occasions que nous avons eu d'ouvrir notre Dogme à diverses questions... Nous ne pouvons nous permettre de nous comparer avec une civilisation spirituelle qui a...presque trente années de retard. sourire de l'évêque
Changement de conversation suite à l'intervention de la Diacre Naryfaith.
Diacre Naryfaith : Je dis ça sans grande conviction, mais il existe une possibilité que nous puissions faire évoluer leur point de vue.
Monseigneur rebondit alors en disant qu'il ne faut pas perdre de point de vue qu'ils sont là ou ils sont, en effet. Il donne ensuite la parole à la Grande-Prêtresse Claircoeur, je retranscrit l'échange entre elle et Monseigneur bonefoy.
Grande-Prêtresse Claircoeur : Monseigneur... Vous êtes considéré...quel étaient les mots déjà.. A oui.. comme "faute de mieux". Voulez vous vraiment que vos actes soient considérés par la populations comme des "fautes de mieux" eux aussi? Ou voulez vous montrer le contraire des dires contre vous? A mon sens ils sont des fautes de mieux.
Monseigneur Bonefoy : On est toujours le "faute de mieux" de quelqu'un d'autre.
Grande-Prêtresse Claircoeur : Évitons d'être celui de toute une population
Monseigneur Bonefoy : Je porte ce qualificatif avec honneur, n'en déplaise à un imbécile qui défile armé dans la ville pour essayer de nuire aux institutions en place. Je pense que vous ne devriez pas associer ces deux...événements distincts.
Diacre Naryfaith : Si j'ai bien compris la question est d'intégrer les survivants Écarlates dans notre Eglise. Je rejoins Dame Maranna pour avancer que si nous les acceptons, ça passera pour un faute de mieux, sans compter les innombrables crimes qu'ils ont commis
Diacre Rémar : Ce sont d'anciens Écarlates il est vrai. Mais nombre d'entre eux ont déjà rejoint l'Alliance. La Lumière pardonne. S'ils veulent faire preuve de Rédemption, nous nous devons de les aider. Nous avons déjà nous même des extrémistes dans l'Eglise. Même si ce sont des extrêmes différents.
Monseigneur prend alors la parole exprimant le désir de répondre dans l'ordre à toutes les interventions.
Monseigneur Bonefoy : Bien. Je vais répondre dans l'ordre de vos interventions. Soeur Naryfaith, je ne veux pas intégrer LES survivants écarlates, mais DES individus qui ont manifesté une volonté sincère de se détacher de cet ordre, et qui ont d'ailleurs créé un Ordre complètement distinct, qui a déjà connu des rapprochements par exemple avec la Noblesse de Hurlevent. C'est fondamentalement différent. Et non, cela n'est pas un faute de mieux. De même, je trouve ce qualificatif très insultant quand on parle de fidèles. C'est mettre une échelle entre les fidèles de la Sainte, entre ceux qui nous méritent, parce que c'est des gens biens.. Et puis les autres, qui sont un peu à la marge, ou qui ont fait des erreurs par le passé, qui sont des fidèles de seconde zone, des fidèles du "faute de mieux". Notre Eglise est là pour ceux qui se comportent bien comme pour ceux qui ont fauté, et qui manifestent un sincère désir de rédemption.
Diacre Naryfaith : Les paroles s'envolent les écrits restent monseigneur. Ont-ils réellement montré signe de pénitence pour leurs crimes?
Monseigneur Bonefoy : Attention, nous n'avons à l'heure actuelle aucune accusation de crimes. Mais effectivement, ils ont montré des signes, que je vais vous lire.
Diacre Naryfaith : Ils ont fait partie de la Croisade Écarlate, la possibilité qu'ils aient commis des crimes est élevée.
La Grande-Prêtresse Claircoeur opine aux dires de sa Diacre.
Monseigneur Bonefoy : Que ce soit bien clair, si on devait accuser chaque membre d'un ordre pour les crimes commis par un ou des membres, nous serions en difficulté.
Diacre Naryfaith : Ils doivent montrer signe de pénitence pour le sang que leur ordre a sur les mains
Monseigneur Bonefoy : Laissez moi vous présenter ces éléments, mais je termine d'abord. Bon, concernant les crimes, nous n'avons pas vocation, dans l'Eglise, à servir de parapluie. Ce n'est pas d'ouvrir un dialogue avec des individus qui va changer quoi que ce soit au fait que la Justice ne sera pas freinée si elle doit faire son oeuvre. n ce qui concerne les éléments dont je souhaitais vous faire part.
A cet instant Monseigneur Bonefoy déplie un courrier et entame sa lecture :
Monseigneur Bonefoy : Bon, pour le livre, il me dit, comme lors de notre rencontre, qu'il est tout à fait amendable, et a même pris l'initiative de l'amender lui - même en gage de bonne volonté. J'ai notamment pu relever certaines critiques récurrentes témoignant souvent d'un manque de connaissance fâcheux à notre égard. Il est par exemple dommage que tant de fois nous fut reproché une certaine accointance avec la défunte "Croisade Écarlate, à laquelle nous ne nous affillions pas. Au delà de cela, nous condamnons ses crimes, que nous connaissons tous, et ses déboires, et condamnons de même tout individu portant ses couleurs et ses idées sur nos terres. Une loi est même en vigueur sur nos terres pour légiférer en ce sens, dont une copie vous sera fournie. Je ne peux trouver d'exemple plus parlant que le prochain jugement prévu par notre Tribunal, portant justement sur des individus ayant ouvertement. portés des symboles écarlates et clamés leur appartenance à cet ordre funeste. En gage de notre bonne foi, nous aimerions d'ailleurs qu'un représentant de votre Église assiste à ce jugement, et constate par lui-même nos différences particulières. Nous sommes donc invités à assister à un de leur procès, en signe de rejet complet de l'idéologie écarlate, rejet qui les anime désormais et a guidé leurs pas vers nous. Le reste du courrier traite des inspirations qu'ils trouvent dans certains de nos Évêques, comme par exemple Monseigneur Hylan. ça peut être en effet intéressant d'aller voir.
Monseigneur fait alors passer le courrier aux membres du conseil, puis il vient à rappeler l'ordre du jour actuel, soulignant qu'à l'heure actuelle, il n'a pris aucune décision définitive concernant ces gens et qu'il ne compte pas en prendre sans réelle preuve de leur sincérité. Qu'il a réunit le conseil pour réclamer leur confiance pour continuer à mener ces échanges car en effet des éléments de cette église ont un avis différent et souhaiteraient couper toute démarche qui pourrait aboutir à un rapprochement et qu'il souhaite recueillir l'accord du conseil pas dans un but de protocole d'accord ou d'un rapprochement mais pour poursuivre ce processus.
Intervention de la Diacre Naryfaith : Ca peut paraître étonnant venant de la brute de décoffrage que je suis mais si nous décidons de les accepter, il faudra amener ça correctement sinon un Egide viendra se ficher dans votre pied, encore une fois.
Monseigneur Bonefoy : C'est bien pour cela qu'aucune décision précipitée n'est prise. Je leur ai fait des propositions, ils ont avancé les leurs. Et pour le moment, j'attends beaucoup de notre prochaine rencontre, à laquelle je vous invite tous, d'ailleurs. Allez donc juger de vous même de la sincérité de leur repentir. Et en gage de transparence, Monsieur Milloin sera du voyage à mes côtés.
Nouvelle intervention de la Diacre Naryfaith changeant le sujet.
Diacre Naryfaith : Par contre une chose me chiffonne. J'ai vu passer récemment des... problèmes avec certains Evêques, Hylan n'en faisait pas partie par le plus grand des hasards?
Réponse de Monseigneur Bonefoy : Et bien...oui. Mais il a été blanchi par le Conseil des Évêques et par le témoignage de Monseigneur André, qui a assumé la responsabilité de ses propres actes. Il reste un homme droit et un sincère croyant, bien que je sois en désaccord avec ses idéaux. Et ils représente toujours une part importante de fidèles, prêtres et paladins. Qui font la diversité de l'Eglise.
Diacre Naryfaith : Mhmh... Etant donné que nos chers repentis se disent inspirés par le hylanisme, j'étais intriguée de les voir inspirés par un Evêque compromis.
Monseigneur Bonefoy : Oui, enfin...les actes, avérés ou non de Monseigneur Hylan, ne retirent rien au fait qu'il a écrit nombre de livres, et portés beaucoup de positions. Et ils m'ont écrit avant cette affaire.
Le sujet change une nouvelle fois après la demande d'autres questions de la part de Monseigneur Bonefoy à l'assemblée. La Grand-Prêtresse Claircoeur prend alors la parole.
Grande-Prêtresse Claircoeur : Qu'est ce que nous gagnons à les accepter si jamais? Vous parlez d'accord... On donne quoi ils donnent quoi?
Monseigneur Bonefoy répond : Nous allons y gagner spirituellement, pour commencer. Des prêtres sont déjà volontaires pour aller vers eux, et faciliter leur rédemption. De la même manière, nous entamons des dialogues plus poussés avec des Draeneis et Sancteforge.Et ensuite, nous y gagnons en terme de poids sur le continent. Nous nous implantons dans le Nord, et nous pourrons ainsi mieux soutenir l'Alliance, qui, cela ne vous a pas échappé, aimerait que les Royaumes Humains dont Lordaeron se redressent. Quand à eux, et bien ils gagnent des échanges spirituels, qui leurs permettent de se décloisonner, et de s'ouvrir au monde. Et aussi notre soutien dans leurs entreprises qui vont dans le sens de l'Alliance et de la volonté de la Lumière. Si toutefois le rapprochement aboutit, bien entendu. Mais nous n'en sommes pas là, parce que nous discutons surtout de : "devons nous poursuivre ce rapprochement, avec toute la vigilance nécessaire ?"
La conversation change suite à la question de la Diacre Jadis Naryfaith :
Diacre Naryfaith : Vous parlez des draeneis et des sancteforges, mais, bien que nous soyons tous tournés vers la Lumière, leur compréhension de celle ci nous dépasse de loin. De plus ne sont ils pas déjà membres à part entière de notre Eglise? Bien qu'ils n'y participent que peu. Ce que je peux comprendre, leur dogme n'est pas exactement le même que le nôtre dans la forme. Concernant les sancteforge toutefois, on pourrait lancer un concours de fanatisme entre les Écarlates et eux.
Monseigneur Bonefoy : Pour répondre à votre questions, ils ne font pas partie de notre Eglise, pour la simple et bonne raison que leur société est une Église. Ils ont déjà leur organisation, et certains les assimilent à une Théocratie. Nous n'avons rien à leur apporter, très concrètement, mais j'attends beaucoup de discussions avec eux, notamment sur leur vision de la Lumière.
Diacre Naryfaith : Pourquoi vouloir lancer quelque chose qui existe déjà?
Grande-Prêtresse Claircoeur : Pour avoir sa part de pain.
Monseigneur Bonefoy : Nous avons par exemple un Sancteforge ambassadeur à Hurlevent. Ma part de pain ? Rire de Monseigneur Bonefoy. Bien sur que nous avons des contacts avec ces peuples, nous sommes dans la même Alliance. Je parle de réelles et officielles discussions théologiques, pour comprendre leur mode de pensée. Et vous savez, si je voulais une part de pain, je n'aurais pas fait prêtre, de même que vous tous ici.
Diacre Naryfaith : De fait, votre part de pain vous l'avez déjà Monseigneur. Vous avez le pouvoir spirituel de l'Eglise.
Intervention de la Diacre Rémar demandant à ne pas s'éloigner du sujet principal. S'ensuit un échange hors du sujet entre la Diacre Naryfaith et Monseigneur Bonefoy suite à la dernière intervention de celle ci.
Monseigneur Bonefoy : Le seul objectif que je poursuis est la réforme de l'Eglise, pour qu'elle vive avec son temps. Peu m'importe les moyens. Si les miens ne conviennent pas, nous en changerons en temps voulu. Toutes ces choses se feront avec vous, quoi qu'il arrive. Je pense avoir montré que je souhaitais impliquer tout le monde. Je suis prêt à avoir une discussion à propos de ce sujet, une fois l'ordre du jour terminé.
Monseigneur demande à nouveau à l'assemblé si elle a des questions, tous répondent à la négative. S'en suit alors le demande principale de la convocation de collège de l'église en ce jour.
Monseigneur bonefoy : Bien, avant de procéder au vote, je tenais à vous rappeler que ce Collège n'est pas le Conseil de Comté du Lac...Les décisions que nous prenons envoient un message à l'ensemble des fidèles. Et à travers la question de : "ai je votre confiance pour poursuivre avec vous le rapprochement avec ces fidèles du Nord ?" Vient la question de la politique globale de notre Église tout entière avec les personnes qui ont fauté, de manière générale. Vous connaissez mon avis sur la question, vous avez tous reçu ma lettre ouverte. Bien, procédons au vote. Le Collège de l'Eglise accorde t'il sa confiance à l’évêque du Diocèse de Hurlevent quand à la poursuite des discussions avec les fidèles du Nord de notre continent ? Je vous propose de voter à main levée.
Diacre Rémar : Je représente en plus la voix du Pair Carter.
Monseigneur Bonefoy : Oh, bien. Je suis heureux qu'il ait pu se faire représenter malgré son absence.
Le vote à main commence une main levée pour affirmer le oui, la garder baissée pour la négative. La Diacre Rémar lève la main, suivit de la Diacre Naryfaith, puis la Grande-Prêtresse Claircoeur lève la main. La grande-Prêtresse Claircoeur ainsi que la Diacre Naryfaith s'accorde sur la mention suivant qu'elles votent pour qu'elles votent pour continuer le dialogue et l'observation et réclament un nouveau vote au moment où il sera question de les accepter. Le vote fait l'unamité, Monseigneur Bonefoy ajoute alors qu'il a décidé de ne pas voter dans la mesure où il préside sauf si il y avait une égalité.
Viens ensuite les remerciements de présence ainsi qu'une information au sujet du rendez-vous prochain avec l'ordre de Ferren que je cite :
Monseigneur Bonefoy : Je vous remercie pour votre présence, à tous. Je prendrais note de vos propositions, et espère vous voir dans le Nord avec moi une nouvelle fois, pour vous faire votre propre avis. Et merci pour votre confiance, également. Ce sera le 9 du mois prochain, dans l'après midi. Un compte rendu sera pris pour les absents.
Clôture de la session.
A la suite de cette réunion Victoria c’est entretenue avec Maranna Claircoeur et Jadis Naryfaith ses anciennes collègues en tant que Veilleurs au sujet des intentions de Bonefoy. Interpellant le Père Brunnus lors de leur discussion, celui-ci parlera alors en survolant son enlèvement lors de la réunion sur la lumière par les anciens chefs de l’ordre de Ferren.
De là les femmes restante ont discutés parlant peut être d’une suspicion de la part de Bonefoy d’être dans la mouvance écarlate et de le cacher profitant de sa position d’évêque pour les faire revenir dans les strates de l'église la Lumière en Hurlevent. Bien-sûr sans preuves rien ne peut être fait.
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
Le deuxième jour de l’an 39,
Quelque part dans les terres de l’Ordre de Ferren,
Extrême nord des royaumes de l’est,
Victoria avait accepté la veille à l’invitation de l’évêque Bonefoy de venir représenter l’église de la Lumière lors du procès des dirigeants de l’ordre de Ferren sur leur terres. Invitation en soit, elle n’en était pas si certaine, c’était plutôt une offense qu’il avait voulu lui faire pensant que la Protectrice refuserait certainement. Mais que nenni, Victoria voulait voir tout ceci et surtout prendre les notes de l’entièreté du procès.
Elle fût accueilli après son invocation en ses terres plus qu'à hostiles par le Juge Supérieur Algonso Foi-Ardente, un vieil homme, aux airs stricts comme on s’attend à en voir ainsi sur ses terres où le rouge a fait couler tant de sang. Victoria fût surprise en soit que juste après les salutations, le juge de l’ordre lui demande explicitement de rendre le verdict à la fin soit disant pour une impartialité. Mais pourquoi employer de tels mots ? En soit qui ne pourrait être plus qu’impartial que l’évêque de Hurlevent sachant qu’elle n’est qu’un Protectrice des plus simple sans galons. Elle jette un regard vers Eudes qui semble curieusement très à son aise avec ce “saint” homme. Peut être avait-il touché des mots entre l’ordre de Ferren à son sujet en douce sans émettre le moindre soupçons.
Elle rentre alors dans le tribunal, les gens sont déjà présent, elle est vraiment peut à son aise. La seule personne qu’elle reconnaît et le Chevalier-Capitaine Jefferson, qu’elle n’apprécie guère en soi qui est un grand ami d’Isador et Gaelion. Cet homme qui n’use pas de Lumière et en parle comme si elle l’habiter mieux que la Paladin qu’elle est, la laisser tantôt dubitative par tant de bêtises qu’il pouvait débiter et ses relents qui s’assemble plus à un écarlate qu’un homme modéré de l’Alliance pour qui il semble se faire passer au milieu de non religieux.
Les hommes du Commandant Mittrhaw semblent la dévisager, peut être savez-t-ils au sujet des désaccords avec son chef au sujet de leur livre de prière et doctrines. Elle passe la tête droite prenant place. S’en suit ensuite un procureur qui semble plus proche de la dépression, une avocate qui semble survoltée … Une sortie de parodie de procès en soit, pense-t-elle au fond elle.
Le procès commence, elle doit cependant demander bien souvent des explications sur certaines personnes, voyant que tout ceci semble ne point trop convenir aux vues des regard, elle finit par se taire quelque peu ayant en soi peur de ne pas revoir la citée blanche d’Hurlevent ni même ses enfants un jour si elle continue ainsi. Elle restait alors murée dans son silence écoutant les échanges, remarquant que les témoins de l’accusation étaient des hommes qu’elle avait vu lors de l’entretien avec l’ordre de Ferren reconnaissant leurs timbres de voix, elle plissait alors le regard légèrement tâchant de reprendre le contrôle de ses émotions que personne ne puisse remarquer qu’elle était très suspicieux de tout ceci.
Quand vînt le tour de Julia Wolsey, elle eut beaucoup de mal à contrôler ses émotions des images de son passé surgissent alors dans ses pensées. Son père, Von Pelt, la jugeant dans ses bottes droit et gigantesque malgré sa maigreur apparente de corps sec et nerveux, son regard mauvais et froid d’un coeur sans amour, son sourire en coin sadique, elle tressaillit se retrouvant un instant dans le corps de cette enfant plus dure que la pierre ne recherchant que l’admiration du dernier membre de sa famille encore en vie. Elle observe la jeune Julia et elle se voit alors dans son regard. Elle se souvient de toutes ses violences subies, les coups, les humiliations, les manquent qu’il soit de nourriture ou d’amour d’ailleurs il n’en a jamais eut. Elle retrouve ensuite le Seigneur Olson, qui la fouette au sang, attendant désespérément qu’elle hurle enfin sous les sévices, mais le fouet était plus tendre que ses assauts nocturnes, elle revient alors à la réalité et aux procès. Ce sera la seule qu’elle sauvera car elle est la seule en qui mérite compassion et rédemption, elle laissera le soin aux autres juges de statuer pour les prochains accusés.
Viens ensuite le tour de Smith, leur chef spirituel en soit, tentant de se racheter de ses délits par ses fidèles alliés qu’ils avaient aux vues des témoignages déjà payer par le passé pour leur silence, en soit le reste de ce procès n’était qu’une farce dans le but de les laver et les rendre moins rouge qu’ils n’étaient. Puis vient Jefferson et son arrogance en seule réelle divinatrice de sa personne, et là, Par la Sainte Lumière, le procès prend un retournement inattendu, salissant cet homme et Gaelion A.Leonem dans leurs magouilles et leurs infamies envers les peuples du nord du royaume, perplexe j’écoute et comprend alors. Nous allons avoir nous aussi nos procès pour salir nos hommes et rendre ainsi Ferren aussi blanc qu’un loup déguisé en agneau. Un relent de bile lui remonte dans le gosier, elle garde cependant son calme, survolant les plaidoiries en soit, ne les écoutant qu'à demi oreille, tout était joué d’avance.
Lorsque les juges se retrouvent seuls, elle laisse Bonefoy procéder au verdict, comme elle l’avait dit à elle même lors du procès elle ne sauverait que Julia Wolsey, ce qu’elle fît. Cependant elle trouva Bonefoy bien conciliant dans son rendu de verdict. Elle énuméra ensuite le verdict quand ils rentrèrent en salle et puis ils partirent.
Bonefoy semblait satisfait, Victoria elle était amère et empreinte toujours au doute, que cherchait-il à faire ?
- Spoiler:
- Procès tenu par l’Ordre de Ferren,
Affaire 3-7-2-5 :
Ministère public contre Demoiselle Julia Wolsey, Seigneur Bérick Fieréclat et l’Abbé Supérieur Amann Simth avec les chefs d’accusation suivant :
“ Le ministère public met en examen les prévenus pour crime envers l’humanité “
Juge(s):
Juge supérieur Algonso Foi-Ardente
Évêque Eudes Bonefoy
Protectrice Victoria Von Pelt
Procureur de ministère public :
Procureur Edmond Anderson
Avocate de la défense :
Maître Jeanne Bowman
Accusé(s) :
Demoiselle Julia Wolsey
Seigneur Bérick Fieréclat
Abbé Supérieur Amann Smith
Témoin(s) :
Messire Okarsh Narthborn
Chevalier-Capitaine Nickolas S. Jefferson
Duc Ediakin Sicarius
Procès :
Rappel des chefs d’inculpation de la part du Juge supérieur Foi-Ardent demandant aux accusés ce qu’ils plaident tous répondent “ Non Coupable “. Le ministère public sous la parole du Procureur Anderson réclame pour les chefs d’inculpations une peine d’emprisonnement de vingt ans de prison avec visite régulière du clergé ainsi qu’une amende de trois mille pièces d’or pour le dédommagement des victimes.
Coup de marteau, le Juge Supérieur Foi-Ardente débute la séance incitant le Procureur Anderson a débuté, appelant à la barre le premier témoin Seigneur Bérick Fieréclat se trompant premièrement en le nommant par son prénom puis repris à l’ordre par le Juge Supérieur Foi-Ardente. Le Seigneur Bérick Fieréclat jure alors auprès de la Greffière de dire toute la vérité rien que la vérité ce qu’il s'enquiert de faire. S’en suit échange entre le Procureur et l’accusé :
Procureur : Monsieur Fieréclat, vous êtes accusé de crime envers l'humanité pour avoir dirigé le protectorat écarlate, qu'avez vous à répondre à cela ?
Accusé : Écouté, j'ai seulement aider nos frères à trouver le chemin de la rédemption. J'ai aboli cette inquisition criminelle. Suis-je coupable ? Non.
Procureur : Vous avez quitté la fraternité cramoisie qui avait déjà abolis l'inquisition. Pourquoi être retourner sur un modèle écarlate ?
Accusé : C'est très simple. Je ne pouvais guère laisser ces pauvres âmes égarées sur le mauvais chemin. Il fallait une tête pensante à cet ordre. J'ai évité d'avoir des poches de résistance écarlate. Où le fanatisme prônait.
Procureur : Or le fanatisme est revenue avec le protectorat.
Objection de l’avocate de la défense pour faits subjectifs n’ayant aucun lien avec cet ordre, retenu par le Juge Supérieur Foi-Ardente demandant à l’accusation de reformuler sa question.
Procureur : Le protectorat a commis de nombreux crimes ainsi que des purges si je puis me permettre, pour assouvir ses pulsions fanatiques.
Nouvelle objection de la défense demandant d’être plus précis sur les faits abordés, retenue par le Juge Supérieur Foi-Ardente incitant l’accusation a revenir aux faits demandant aussi plus de précision de sa part.
Procureur : Il est quand même étrange que venant de vous, d'avoir éviter la purge a l'époque de la fraternité.
Accusé : Ecoutez, monsieur le procureur.
Procureur : J'imagine que d'ancien membres de la fraternité sont présents ici non ?
Accusé : Hum ... J'ai évité la purge ? J'ai combattu le Grand Inquisiteur en personne à l'époque. C'est lui le seul responsable de la purge ! Pourquoi ne passe-t-il pas au jugement ?!
L’accusé montre un signe d’énervement, le Juge Supérieur Foi-Ardent l’en appelle au calme. Le procureur désirant d’autres témoignages appelle à la barre Messire Narthborn. Seigneur Fieréclat reprend sa place. Echange alors entre la Protectrice Von Pelt et le Juge Supérieur Foi-Ardente demandant qui est le Grand Inquisiteur qui avait été cité, reçoit pour réponse qu’il est Un homme polémique qui a dirigé pendant des années l'inquisition écarlate et qu’il aurait purgé de nombreux mages.
Le témoin Messire Narthborn jure de dire la vérité toute la vérité devant la Greffière, s'ensuit l’échange entre le procureur et le témoin à la barre.
Procureur : Sire Narthborn quels étaient les fonctions de monsieur Fieréclat, madame Wolsey et monsieur Smith ?
Témoin : Durant le Protectorat, le Seigneur Fieréclat était le responsable de notre ordre, chargé de nous informer de nos missions, ainsi que de la hiérarchie. Pour Dame Wolsey, elle n'était pas présente, une mission en Norfendre. L'Abbé Supérieur était Grand abbé, s'occupant du Clergé.
Procureur : Et quels étaient les relations entre madame Wolsey ici présente et son père le grand inquisiteur Wolsey ?
Témoin : Elle ne semblait pas apprécier les actions du Grand Inquisiteur, une tension s'était installée.
Procureur : Je vois, mais n'y a il pas de risque qu'il y ai un retour des Wolsey ? Après tout il s'agit de sa fille, ni plus ni moins !
Objection de l’avocat de la défense refuser par le Juge Supérieur Foi-Ardente demandant au procureur de continuer.
Témoin : Comme je disais, j'en doute fort. Dame Wolsey était l'inverse du Grand Inquisiteur. Elle ne cherche pas la même chose que lui. Les objectifs du Grand Inquisiteur étaient...uniques.
Procureur : Elle pourrait très bien user des mêmes manières pour d'autres fin vous ne pensez pas ? Après tout elle a été inquisitrice. Je n'ai rien à ajouter.
Fin de l’interrogatoire du témoin par le procureur, demande du Juge Supérieur à la défense de questionner le témoin.
Avocate de la défense : Monsieur Narthborn, quelle place avez vous occupé dans la Fraternité Cramoisie ?
Témoin : J'étais écuyer au service du Seigneur Fieréclat.
Avocate de la défense : Mmmmh, écuyer, donc très en bas dans la hiérarchie ?
Témoin : En effet.
Avocate de la défense : Mesdames et Messieurs les juges, je pense que son simple statut "d'écuyer" montre clairement qu'il n'est au courant de rien concernant les responsables de la Fraternité. Comment peut-il être au courant de la Moindre chose, si c'était un "écuyer".
Objection du Procureur signalant que le rôle d’écuyer peut permettre d’être au courant d’informations importantes, retenu par le Juge Supérieur Foi-Ardente demandant alors aux juges de ne pas prendre en compte cet argument soulevé par l’Avocat de la défense. Reprise :
Avocate de la défense : Bien, dans ce cas, en tant que "Croisé", je suppose que vous êtes au fait de la fameuse purge des mages, sous l'égide du Grand Inquisiteur Wolsey ? N'est-ce pas "Croisé" ?
Témoin : J'étais au service personnel du Grand Inquisiteur, en effet j'étais au courant de la purge des mages.
Avocate de la défense : Ah ! Mais avez-vous participé à cette dernière "Croisé ?
Témoin : J'ai participé à la purge des mages, du début jusqu'à la fin.
Avocate de la défense : Sous les ordres du Grand Inquisiteur Wolsey du début jusqu'à la fin?
Témoin : Absolument.
Interruption des juges :
Protectrice Von Pelt : Puis je me permettre Juge Supérieur Foi-Ardente, mais nous n'allons pas juger le père de Dame Volsey ni Messire Narthborn ?
Juge Supérieur Foi-Ardente : Nullement, juge Von Pelt. Sire Narthbron est convoqué en tant que témoin du procureur. Concernant, monsieur Wolsey.
Protectrice Von Pelt : Vous me rassurez je ne comprend pas pourquoi en parler à vrai dire ?
Juge Supérieur Foi-Ardente : Je continue mon explication. Concernent l'ex-grand inquisiteur Wolsey. Il est recherché par le tribunal ecclésiastique.
Protectrice Von Pelt : Et donc était le dirigeant des personnes que nous jugeons ce soir ?
Juge Supérieur Foi-Ardente : Parfaitement.
Reprise de l’interrogatoire de l’avocate de la défense :
Avocate de la défense : Je reprend dans ce cas. Honorable Jury, il ne fait aucun doute que la crédibilité de ce témoin est plus que discutable. Je dirais même que c'est un simulacre de justice de faire appel à un tel témoin dans cette affaire.
Objection de la part du procureur signalant que les actions du passé du témoin non rien avoir avec le jugement du jour, refuser par le Juge Supérieur Foi-Ardente demandant à avoir plus d’éclaircissement sur tout ceci.
L’avocate de la défense demande alors que Messire Narthborn soit retiré de la liste des témoin dû a son implication dans les affaires du protectorat et de la Fraternité aux côté des accusés. Tout d’abord le Juge Supérieur Foi-Ardente donne son accord puis Monseigneur Bonefoy prend la parole s’en suit alors un échange entre les juges :
Monseigneur Bonefoy : L'objectivité de ce témoin est clairement remise en doute de par sa participation à des actions aux côtés des accusés, mais n'est ce pas ce que l'on demande d'un témoin, de témoigner sur sa vision des choses et ce qu'il a pu voir par le passé ?
Juge Supérieur Foi-Ardente : Juge Bonefoy ... Je pense qu'un homme qui a participé à un massacre de mages au sein de la Croisade écarlate peut témoigner contre les défendeurs qui sont accusés eux-même de crime envers l'humanité. Cela serait contre-productif. Mais si le jury souhaite ... Procéder à un vote pour la crédibilité ce témoin. Je ne m'y oppose guère.
Monseigneur Bonefoy : Je souhaite que ce témoin soit maintenu, tout en gardant une sérieuse réserve quand à son objectivité, du fait de sa propre participation aux crimes que nous jugeons aujourd'hui. Cela nous permettra de l'interroger si nécessaire, je gage.
Protectrice Von Pelt : Pour ma part il a jurer de dire la vérité. Et un soldat écoute les ordres sans réfléchir. Je le trouve légitime en tant que témoin.
Reprise de l’interrogatoire de l’avocate de la défense :
Avocate de la défense : Vous connaissez le Grand Abbé Smith ?
Témoin : Très bien, oui.
Avocate de la défense : Et le Grand Inquisiteur Wolsey de tout évidence.
Témoin : En effet.
Avocate de la défense : Dans ce cas, que pouvez-vous me dire sur leur relation ? Regardez en face de vous, "Croisé".
Témoin : Lors de la Croisade, L'abbé Supérieur avait comme nous tous des restrictions au sein de l'ordre, restrictions mises en places par le Grand Inquisiteur.
Avocate de la défense : D'accord, je vois. Dans ce cas, avez-vous déjà vu le grand Abbé être forcé à commettre des choses contre sa volonté ?
Témoin : C'était monnaie courante au sein de l'ordre. Le Grand Inquisiteur venait le voir pour falsifié de nombreux documents. Pour lui comme pour les autres.
Avocate de la défense : Intéressant, très intéressant et le Grand Croisé Poing-d'Acier, approuvé ça ?
Témoin : Le Grand Croisé Poing-d'Acier était un homme que je respectais beaucoup, de part sa maîtrise du combat, mais il ne remettait jamais en cause les actes du Grand Inquisiteur.
Avocate de la défense : Mes clients sont donc victimes de l'oppression et la tyrannie exercées par le Grand Inquisiteur et le Grand Croisé, ils sont victimes et non coupables ! Voilà la seule vérité ! C'est tout votre honneur.
Objection du procureur signalant une conclusion évasive, accordée par le Juge Supérieur Foi-Ardente signalant que, un seul témoin ne peut innocenter ses clients. S’en suit une contestation de l’avocate de la défense qui est menacé de parjure envers la cour si elle ne cesse pas ses critiques envers les juges.
Reprise de l’interrogatoire de l’avocate de la défense envers Monseigneur Narthborn :
Avocate de la défense : Monsieur Narthborn, parlez-nous d'un de ces moments ou le Grand Abbé a été contraint par le Grand Inquisiteur.
Témoin : Et bien concernant les dossiers des membres de notre ordre, quand l'un d'entre eux était en travers du chemin du Grand Inquisiteur. Il modifiait son dossier, pour le condamner.
Avocate de la défense : Merci, je n'ai rien à ajouter.
Questions des juges au témoin :
Monseigneur Bonefoy : Vous avez, dites vous, participé aux purges. Du regard que vous avez de ces événements, si le Grand Inquisiteur les a organisé, diriez vous que les accusés présents à ce moment là sur le continent ont contribué à leur réussite de part des actes ou une certaine passivité ?
Témoin : Les personnes accusées aujourd'hui n'ont pas contribués à la purge. Les seuls présent furent les paladins ainsi que les guerriers. Une personne fut nommée par le Grand Inquisiteur lors de la purge pour conduire les troupes.
Monseigneur Bonefoy : Entendu. Je ne vous en voudrais pas si vous ne savez pas répondre à ma seconde question, mais qu'est ce que vous faites ici, et surtout dans les témoins de l'accusation ? Qu'avez vous bien pu voir pour être ici en qualité d'accusateur de ces trois individus ?
Témoin : J'ai vue bien des choses lors de la Croisade. Au fil du temps j'étais devenu l'envoyé personnel du Grand Inquisiteur, j'étais son homme de confiance pour des missions....toutes sortes de missions.
Monseigneur Bonefoy : Oui, mais en ce qui concerne les charges de crimes contre l'humanité qui pèsent sur ces trois accusés. Qu'avez vous concrètement à nous dire ?
Témoin : Que les personnes sur le banc des accusés ne sont pas responsable, et n'ont pas participés à la purge lors du règne du Grand Inquisiteur. Seul le Grand Inquisiteur était le "Roi" de la Croisade. Il manipula l'ensemble de l'ordre, pour son propre chef.
Monseigneur Bonefoy : Bon, et bien j'ai terminé, en ce qui me concerne.
Protectrice Von Pelt : Messire Narthborn j'ai pu apprendre une vieille et sombre histoire datant de la fin de l'année trente sept ayant lieu proche du synode qui a concerné l'église de la Lumière. J'aimerai avoir des éclaircissements au sujet de l'enlèvement et la Torture de l'un de membres le Père Brunnus simple secrétaire au sein de notre église citant Poing-D'Acier et wolsey dans ses commanditaires est ce exact ?
Témoin : C'est exact, le Grand Inquisiteur faisait pression au Haut-conseil, comprenant l'abbé Supérieur Amann Smith concernant le Père Brunnus.
Protectrice Von Pelt : Je vous remercie de nous éclairer enfin sur cette affaire, j'ai terminé Juge Supérieur Foi-Ardente.
Retour du témoin à sa place avec suggestion de Monseigneur Bonnefoy de prendre place auprès des accusés laissant dire que ce serait plus approprié. L’avocate de la défense appelle à la barre le Chevalier-Capitaine Nickolas Jefferson en tant que témoin de la défense. Il vient donc en la barre jurant solennellement de dire toute la vérité rien que la vérité.
Début de l'interrogatoire :
Avocate de la défense : Connaissez-vous les accusés ?
Témoin : De nom, oui.
Avocate de la défense : Pourtant lorsque vous étiez capitaine de la Croisade d'Argent vous avez dû rencontrer le Grand Abbé Smith de la Croisade Écarlate.? C'était une personne éminente. Pas un simple "Croisé".
Témoin : En effet, mais durant les "rencontres" seul le commandant Leonem prenait la parole, je n'étais que présent pour appuyer les faits de celui-ci.
Avocate de la défense : Pouvez vous me décrire le Grand Abbé Smith durant ses rencontres dans ce cas ?
Témoin : Et sieur Smith était à la table des discussions, oui.
Avocate de la défense : Était-il un fanatique ou un serviteur de la Lumière ? Travaillait-il pour l'entente ou la discorde dans le nord ? Il me semble que la Croisade d'Argent et Écarlate ont travaillés ensemble ?
Témoin : Un serviteur de la Lumière. En effet, durant mon parcours dans le nord au sein de la Croisade d'Argent, nous étions en contact.
Avocate de la défense : Donc c'est un partisan de la paix et l'entente selon vous ? Si je résume vos propos.
Témoin : Oui.
Avocate de la défense : Donc l'accusé n'a rien à faire sur le banc de l'accusation. Je n'ai rien à ajouter.
Le procureur interroge à son tour le témoin de la défense :
Procureur : Monsieur Jefferson, pouvez vous me parler de votre relation avec le Grand Inquisiteur Wolsey durant la collaboration entre les écarlates et les argentés ?
Témoin : De ma relation de la Croisade d'Argent ou de ma relation avec le Grand Inquisiteur?
Procureur : Les deux je vous prie.
Témoin : Je vais citer pour commencer la relation de la Croisade d'Argent, nous étions en collaboration pour tenter de reprendre Lordaeron, donc d'exterminer ce qu'il restait du Fléau Mort-vivant puis des Réprouvé dans les environs.. Donc une bonne relation avec le mêmes buts. Dois-je enchaîner la suite ou vous avez des questions ?
Procureur : Continuez.
Témoin : Donc pour la Croisade d'Argent, cela est la relation que l'ordre avait avec le Grand inquisiteur.
Procureur : Et pour vous plus personnellement ?
Témoin : Thomas Wolsey pour le citer était un très très vieil ami à moi.. C'était lui qui m'a montré la voie de la Lumière à mes quinze ans... C'est aussi le prêtre qui m'a bénit à mes dix-huit ans après la Deuxième guerre avant de prendre la Porte des Ténèbres pour aller en Draenor.. Que l'on nomme maintenant "Outreterre".
Procureur : Oui certes, et qu'avez vous à répondre face aux hérétiques que vous avez livré à la croisade écarlate ? Il me semble que l'Abbé supérieur Smith, et eu connaissance de ces événements et échange. Ainsi que Dame Wolsey qui doit être au courant également.
Objection de l’avocate de la défense, demande d'apporter les preuves 1-2-7-4 de la part du procureur. Les preuves 1-2-7-4 confirme l’échange d'hérétiques livrés par le Chevalier-Capitaine Nickolas Jefferson et le Grand Inquisiteur Wolsey signé de son sceau.
Monseigneur Bonefoy demande alors un requalification des accusations en accusations de complicité passive ou active de crimes envers l’humanité au fait des preuves et témoignages fournis jusqu’ici. Le ministère public représenté par le Procureur Andersson demande alors de changer l’accusation, le Juge Supérieur Foi-Ardente accepte sa demande.
Les chefs d’accusations sont donc modifiés en complicité passive ou active de crimes envers l’humanité.
Monseigneur Bonefoy demande alors d’interroger le témoin, le Juge Supérieur lui accorde :
Monseigneur Bonefoy : on, j'ai deux questions, que je vais poser à la suite. Monsieur Jefferson, quelle que soit votre responsabilité dans ces crimes de livraison de ce qui s'apparente être aux yeux du Grand Inquisiteur Wolsey des hérétiques, qu'avez vous à dire à propos de celles des accusés ? Ont ils collaboré à ces échanges d'individus, contre, j'imagine des faveurs quelconques pour la Croisade ?
Témoin : Aucun des trois personnes présent sur le banc des accusés a participé à cela... Et pour répondre de cela... Puis-je vous poser une question, évêque Bonefoy ?
Monseigneur Bonefoy : Je me réserve le droit de ne pas y répondre, mais je vous écoute. Souvenez vous cependant que ce n'est pas votre procès, ce soir.
Témoin : En effet.. Je voudrais simplement vous faire un lien.. Si un membre de votre église fait une faute ou bien quitte son poste pour je ne sais quelle raison puis se retrouve perdu... Si nous retrouvons cette personne, qui est le mieux placé pour le juger ou soutirer des explications ? Votre église ou bien un autre ordre ?
Monseigneur Bonefoy : Je n'ai pas bien compris votre question, mais me concernant, je n'en ai plus aucune.
Fin de l’interrogatoire du Chevalier-Capitaine Nickolas Jefferson demander de retourner à sa place par le Juge Supérieur Foi-Ardente. Appel à la barre de Demoiselle Julia Wolsey interrogée par le Procureur après avoir jurée de dire la vérité toute la vérité :
Procureur : Bien Dame Wolsey, quelles étaient vos relations avec votre père ?
Témoin : Lorsque je suis revenue dans la Croisade écarlate, quasiment inexistantes. Et jusqu'à maintenant. Nous ne parlions presque jamais, car il ne me prenait pas en compte.
Procureur : En tant que inquisitrice, vous a t'il inspiré par ses méthodes et divers procédé ?
Témoin : Inspiré, oui, comme tant d'autres et sans compter les écrits expliquant la manière de faire. Sur le principe, oui, bien que d'un point de vue émotionnel et relationnel, non, car nous ne parlions pas.
Procureur : Donc dans ce cas, qui avez vous torturés et combien de personnes ?
Témoin : Quatre. Essentiellement des Réprouvés.
Procureur : Je vous rappelle que vous êtes sous serment.
Monseigneur Bonefoy : Essentiellement ? Quand on parle de quatres personnes, on est généralement capable de préciser un peu..
Procureur : Il me semble peu probable qu'une inquisitrice ai torturé seulement quatre réprouvés dans sa carrière.
Témoin : D'accord. Donc je précise. Trois réprouvés, et une personne.
Procureur : Une personne ? Dites m'en plus ...
Témoin : Notre Abbé supérieur.
Procureur : développez ...
Témoin : Un ordre du Grand Inquisiteur, car il s'était confronté à notre Abbé supérieur concernant un croisé si je me souviens bien. Une genre de punition, en somme.
Procureur : L'accusation n'a plus rien a ajouter.
Au tour de l’Avocat de la défense :
Avocate de la défense : Dame Julia Wolsey. Est-il exact que votre père, le Grand Inquisiteur Wolsey était un personnage central de la Croisade Écarlate ?
Témoin : Tout à fait.
Avocate de la défense : Donc il est normal que ce dernier exerce une pression inconsciente sur vous, sa fille en plus de sa subordonnée dans l'Inquisition vous obligeant ainsi à commettre des actes contre sa volonté, hypothétiquement ? Est-ce exacte Dame Wolsey ?
Témoin : Il est vrai que les ordres du Grand Inquisiteur ne pouvaient être contrés, et que cela en devenait une habitude-même que je ne me pose plus la question sur mes agissements, contrôlés par le Grand Inquisiteur. D'autant plus qu'à cette époque là, il ne me prenait pas en compte, et je souhaitais revenir dans son estime.
Avocate de la défense : Donc, il est exact de penser, que le Grand Inquisiteur, utilisait se désir de retourner dans ses grâces, pour vous obliger à faire des choses...contre votre volonté.
Témoin : C'est exact.
Avocate de la défense : Honoré Jury, voilà une exemple flagrant du climat qu'imposait le Grand Inquisiteur sur les membres de l'Ordre, y compris sur la chaire de sa chaire, sa propre fille en lui imposant des ordres abjectes contre sa volonté. Je n'ai rien à ajouter.
Vient le questionnement des juges :
Protectrice Von Pelt : Demoiselle Wolsey, regrettez vous tous ses actes en tant que inquisitrice à ce jour ? Je ne parle pas sur les morts mais les vivants quels qu'ils soient.
Témoin : Je me suis surpassée pour remonter dans l'estime du Grand Inquisiteur, et j'aurais était prête à faire n'importe quoi pour cela, je regrette tout ce que j'ai fait depuis le début, et qui était dans le seul but d'avoir même un seul regard de sa part, compatissant, où il se rendrait compte que j'étais là.
Fin de l’interrogatoire de Demoiselle Wolsey, appel du dernier témoin et accusé l’Abbé Supérieur Amann Smith par l’accusation. Le témoin prête serment de dire la vérité, toute la vérité.
Procureur : Bien monseigneur Smith. Etiez vous en accords avec le grand inquisiteur Wolsey ?
Témoin : Tout dépend du sujet, mais généralement assez peu. Je n'étais clairement pas en accord avec ses méthodes.
Procureur : Alors pourquoi ne pas vous avoir rebellé contre son autorité ? Pourquoi ne pas avoir fui, demander de l'aide ?
Témoin : Cela est bien arrivé, et à plusieurs reprises. J'ai, vous l'avez entendu, finit sur les tables de l'inquisition pour lui avoir reproché ses jugements extrêmes sur un croisé. Et fuir ? Fuir où ? Au Sud encore ? Alors que mon peuple et mes Hommes étaient au Nord ? Je ne saisit pas la pertinence de cette fuite. Au final, je fût souvent en confrontation avec le Grand Inquisiteur.
Procureur : Donc vous vous êtes contenté au lieu de sauver vos proches de fermer les yeux et d'être une simple victime de l'inquisition, je me trompe ? Vous êtes donc un complice passif.
Témoin : De sauver mes proches ? Mes proches sont tous les membres de notre Ordre. Je ne "Fermais pas les yeux", je menais dès que je le pouvais une résistance et un contre-pouvoir autant que je le pouvais contre ses excès presque fanatiques.
Procureur : Vu le nombre de victime, je doute de l'efficacité de votre résistance.
Témoin : Si nous connaissions le nombre de victimes sans mon action, peut-être auriez vous pu la percevoir.
Procureur : Pouvez vous encore regarder de vos propres yeux ces mages morts lors des purges ?
Objection de l’avocate de la défense requérant que le procureur en vienne au faits, accorder par le Juge Supérieur Foi-Ardente.
Procureur : Le fait est que monseigneur Smith, ici présent n'a qu'observé les actions du grand inquisiteur Wolsey. Il s'agit d'un complice passif. Vous avez servi dans votre inaction. Je n'ai rien d'autre à ajouter.
Témoin : Je nie cette affirmation. Je n'ai fait, et je vous l'ai déjà affirmé, jamais "observé", mais bien lutté contre lui. J'ai même acté contre le détournement de notre expédition aux Îles Brisées destinées à aller le sauver.
Intervention du Juge Supérieur Foi-Ardente sommant le témoin de se taire et appelle l’avocate de la défense à interroger le témoin :
Avocate de la défense : Monseigneur Smith, est-ce exact que vous avez agit contre la "Chasse aux mages" du Grand Inquisiteur Wolsey ?
Témoin : En effet.
Avocate de la défense : Par quels moyens je vous pris ?
Témoin : J'ai pris l'initiative de faire fuir loin du Grand Inquisiteur autant de mages que je pouvaient avant que la Purge n'ait lieu.
Avocate de la défense : Dont vous avez, de vous même prit l'initiative de contrer cette boucherie en faisant sortir le plus de mages de la zone de purge de l'Inquisition ?
Témoin : En effet.
Avocate de la défense : Voilà ce que le Procureur qualifié de complice passif un homme luttant contre l'injustice et la haine en sauvant des vies Contre l'Inquisition et le fanatisme ! Voilà qui me semble être une erreur !
Monseigneur Bonefoy : Hélas, le nombre de témoins étant limité...quelqu'un ici peut il confirmer ce fait ?
Appel à la barre de l’Avocate de la défense du Duc Ediakin Sicarius en temps que témoin de la défense, celui ci jure solennellement de dire la vérité toute la vérité.
Début de l’interrogatoire :
Avocate de la défense : Monsieur Sicarius, pouvez confirmer les faits ?
Témoin : En effet. Étant un rôdeur de la croisade écarlate par le passé, j'ai pu apercevoir lors d'une de mes patrouilles quotidienne autour du monastère, le Grand Abbé Smith, essayant de faire fuir des mages de l'oeil cramoisi dans la pénombre. Pour preuve, il m'a payé pour acheter mon silence.
Avocate de la défense : Voyez, honorable jury, l'accusé est bien loin d'être un complice passif. Il est un homme qui dans l'adversité, à choisit de combattre les actions de l'Inquisition. Je n'ai plus rien à ajouter.
L’interrogatoire de l’avocate de la défense terminer, le Juge Supérieur Foi-Ardente demande si les les juges veulent poser des questions.
Monseigneur Bonefoy : C'est ce que semble confirmer l'un de vos témoins, et le témoignage de Soeur Wolsey, en effet. Je n'ai aucune question à poser pour le moment.
Protectrice Von Pelt : Hors cette affaire de purge de mages et celle du croisé dont le nom n'a jamais était citer. Avez vous d'autres preuves à apporter sur des actions contre Wolsey de la part de l'Abbé Supérieur Smith ?
Le témoin deboutte alors sa chemise arborant les cicatrices de traces de tortures.
Témoin : Cela est suffisant ? Voici ce que fait l'inquisition de Wolsey sur les recrues de la croisade écarlate.
Protectrice Von Pelt : Je peux faire la même chose sachez le.
Témoin : Est-ce une menace ?
Protectrice Von Pelt : Je parlais de me mettre nue pour montrer mes cicatrices infligés par un ancien écarlate.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Je vous remercie, Juge Von Pelt mais nous allons éviter cela.
Protectrice Von Pelt : Je vous parlez de l'Abbé Supérieur Smith et non Demoiselle Wosley. J'aimerai juste comprendre.
Monseigneur Bonefoy : Ma soeur, vous confondez le Grand Inquisiteur et sa fille. Revenons au sujet, que signifient ces preuves selon vous, Monsieur Sicarius ? Pourquoi nous les présentez vous ?
Témoin : C'est pour prouver le rôle barbare de l'inquisition et que je n'ai pas eu la chance d'être protégé par le Grand Abbé Smith. Car il ne peut pas protéger tout le monde.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Vous pouvez reboutonner votre chemise, Monsieur Sicarius.
Monseigneur Bonefoy : Ah...oui, je comprends ce que vous essayez de nous exprimer. Témoin : Malheureusement, les preuves de sévices subis par le Grand Inquisiteur Wolsey ne sont pas des preuves de l'action bénéfique de Frère Smith. Mais n'oubliez pas qu'il a quand même agit dans l'ombre pour protéger le plus de personnes possible
Le témoin se rhabille.
Monseigneur Bonefoy : Revenons à la question de la Juge Von Pelt. Avez vous des éléments indiquant d'autres trahisons commises par le Père Smith ou d'autres accusés dans le but de protéger des individus du Grand Inquisiteur ?
L’abbé Supérieur Amann Smith demande alors de prendre la parole, le Juge Supérieur Foi-Ardent lui accorde lui demandant d’éclairer les juges.
Monseigneur Bonefoy : Oui, c'est une question ouverte à tous les témoins et accusés, avant les plaidoiries et réquisitoires.
L’abbé Supérieur Amann Smith : J'aimerai approfondir un point important, sur la soudaine et semblant incompréhensible scission qui avait eu lieu entre notre Clergé et l'Église de la Lumière, qui s'intègre dans ce sujet. Après que le Père Brunnus fut retourné à Hurlevent, le Grand Inquisiteur voulait remettre cette opération, capturer de nouveau celui qu'il dénommait comme une "Épine dans notre pied". l s'opposait farouchement et contre mes indications à tout rapprochement avec l'Église de la Lumière, et désirait attirer d'autres membres de l'Église jusque dans les geôles de l'Inquisition au Monastère. Face à cela, j'ai décidé de cesser, la mort dans l'âme, toute relation avec votre Église, alors que je désirais mener un objectif de réconciliation. Le Grand Inquisiteur pensait que je m'étais aligné sur sa pensée, et il abandonna ses plans d'abductions et de tortures de tous les fidèles du Sud.
Ce fut l'une des nombreuses actions officieuses que je put mener contre la politique néfaste du Grand Inquisiteur, parmi tant d'autres évidemment. J'avais fut un temps entamé la constitution d'un groupe qui lui serait hostile, mais il n'arrivait jamais à terme, et finit par s'écrouler.
Plaidoirie :
Avocate de la défense : Membres du jury, personnes présente dans cette salle. Au fil de ce procès, il est évident que les accusées, sont tout bonnement des victimes du despotisme et de la tyrannie sans bornes du Grand inquisiteur Wolsey et du grand Croisé Poing-d'Acier. e suis convaincue, de mon intime conviction, que les accusées, sont des personnes ayant faits des choses certes impardonnables, mais contre leurs grés, et ces derniers ont également fait preuve de courage pour s'opposer à cette organisation corrompue et maléfique qu'était la Croisade Écarlate. Que ce soit Dame Wolsey, le Seigneur Bérick ou Monseigneur Smith sont victimes dans cette affaire. Honorables membres du jury. Je vous demande de prendre cet état de fait dans votre délibération et condamner les vrais responsables. Que votre intime conviction vous pousse à une bonne décision. C'est tout ce que j'avais à dire.
Procureur du ministère public : près tout ce qui a été dit ce soir, on peut constater que le premier jugement des accusés était faux. Ils n'ont pas fait de crimes directe envers l'humanité, mais y ont participé d'une façon ou d'une autre. Que ce soit de manière active par le biais de torture ou de manière passive en laissant des action qui dénigre ce qu'est un homme se produire. Je vous en conjure, condamné ces victimes pour que les victimes ait enfin la justice qu'ils ont toujours demandé. Car c'est leur complicité qui a fait défaut àde nombreuses vies. C'est tout ce que j'avais a dire.
Délibération des juges :
Le Juge Supérieur Foi-Ardente fait évacuer la salle le temps des délibérations des juges.
Les juges délibèrent :
Juge Supérieur Foi-Ardente : Une affaire longue et compliqué. Pour ma part ... Je constate qu'ils ont surtout été victime de manipulation de personnes non-présente à ce procès. Cela m'a aussi permis de mieux comprendre le rôle de chacun.
Monseigneur Bonefoy : En effet. J'ai une proposition, que je vous propose d'amender ensuite si elle ne vous convient pas.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Je vous écoute.
Monseigneur Bonefoy : Concernant Julia Wolsey, je propose de maintenir les charges de complicité passive, en n'imposant néanmoins aucune peine au vu du jeune âge de l'accusée au moment des faits, et de son rapport avec son père. Concernant le Seigneur Fieréclat, je propose de maintenir également la charge de complicité passive, en imposant comme seule peine la participation à un fond, à hauteur de ses moyens et de sa générosité, pour indemniser les victimes identifiées du Grand Inquisiteur, et en raison de sa volonté marquée de sauver le plus grand nombre d'écarlates à cette époque. Et concernant Frère Smith, je propose de lever les charges à son encontre. Il semble avoir agi dans la mesure de ses moyens pour trahir au mieux le Grand Inquisiteur, allant jusqu'à mettre sa propre vie en danger.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Hum ... Qu'en pensez-vous juge Von Pelt ?
Protectrice Von Pelt : J’ai quelques désaccords avec Monseigneur Bonefoy.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Je vous écoute.
Protectrice Von Pelt : Je pense que Demoiselle Wolsey étant clairement sous l'influence d'un père dont elle ne cherchait que le regard, je pense pas que nous devrions la punir que pour cet acte mais plutôt lui trouver une aide à se remettre pleinement.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Que proposez-vous comme aide ?
Protectrice Von Pelt : De cette épreuves et la condamnée ne serait que la laisser en plus grande victime que les trois réprouvés que n'importe qu'elle personne de l'Alliance torturait à ce jour. L'aide… Je pense que seule elle même peut l'a trouver ou que ses proches peuvent apporter.
Monseigneur Bonefoy : Je suis sans doute vieux jeu…
Juge Supérieur Foi-Ardente : Je suis d'accord avec vous.
Monseigneur Bonefoy : J'avais avancé l'idée de la condamnation sans peine pour exprimer symboliquement une certaine culpabilité, mais soit. Je suis d'accord avec cet amendement.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Bien, nous avons donc trouvé la Sainte entente.
Protectrice Von Pelt : Pour Messire Fieréclat je le vois comme un soldat écoutant les ordres et nous en savons pas tout compte fait ce qu'il a fait lors de cette inquisition. Je ne pourrait réellement juger. Je me rejoindrai donc à vos jugements.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Et concernant l'Abbé supérieur Smith ?
Protectrice Von Pelt : Quand à l'Abbé Supérieur Smith pour cette affaire je pense que ses efforts sont honorables mais si il a pu payer un témoin pour son silence qui nous dit qu'il a dit la vérité cette fois ? Je ne me prononcerai pas non plus.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Hum …J partirais plus sur l'amendement du Juge Bonefoy en ajoutant celui du Juge Von Pelt concernant Dame Wolsey. Si cela vous convient.
Monseigneur Bonefoy : Oui, et concernant Amann Smith… Je suis sur que les travaux de votre tribunal permettront de tirer au clair ces histoires de purge.
Juge Supérieur Foi-Ardente : En effet ...
Monseigneur Bonefoy : En jugeant les responsables et acteurs. Si il a menti, il se sera parjuré devant un tribunal, ce qui lui vaudra de biens pires sanctions.
Il est décidé aussi d’une demande de procès pour le Grand Inquisiteur Wolsey et le Commandant Gavin Poing-D’acier ainsi que la demande que ceci soit fait avant les dix années à venir. Le Juge Supérieur Foi-Ardente demande alors lors de l’annonce du verdict que se soir la Protectrice Von Pelt qui l’annonce.
Verdict :
L’assemblée regagne la salle le Juge supérieur Foi-Ardente prend la parole :
Juge Supérieur Foi-Ardente : Juge Vont Pelt, concernant la charge de complicité active ou passive de crime envers l’humanité, quel a été la décision de tous les membres du jury ?
Protectrice Von Pelt : Le tribunal ne retient aucune charge contre Julia Wolsey, et l'encourage à progresser sur les chemins difficiles de la reconstruction de son existence gâchée par les manipulations de son père. e tribunal retient les charges de complicité passive contre le Berick Fieréclat, et le condamne à participer, dans la mesure de ses moyens, à un fond dédié à l'indemnisation des victimes du Grand Inquisiteur et du Grand Croisé. Le tribunal ne retient aucune charge contre Amann Smith, au regard de sa résistance contre les actes commis par le Grand Inquisiteur, qu'il servait tout en s'efforçant de le trahir.
Juge Supérieur Foi-Ardente : Je déclare officiellement cette séance terminée.
Prise de paroles de Monseigneur Bonefoy :
Monseigneur Bonefoy : Je compte mettre à disposition de qui le souhaite au sein de l'Eglise le compte-rendu de ce procès. Il ouvre officiellement la voie à la procédure de suppression de la peine d'excommunication prononcée contre certain d'entre vous, que j'ouvre officiellement maintenant. Les proclamations officielles suivront. Ce sera tout.
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
Hurlevent
Victoria avait beau retourner son cerveau, elle n’en revenait pas, l’évêque Bonefoy compter faire excommuniés deux fidèles de l’église. Autant le Chevalier-Capitaine Jefferson elle ne l'apprécie pas sans plus et dans le fond vu ce qu’il avait fait il mérite procès, mais Gaelion A.Leonem était un paladin des plus droit qu’elle connaissait, elle était outrée des manigances d’Eudes. Depuis que l’Ordre de Ferren avait commencé à poindre le bout de son nez, l’église de la Lumière avait changé, Bonefoy avait changé plus vindicatif dans ce qu’il cache derrière une soi-disant compassion, Victoria en devenait malade. Elle aussi commence à devenir plus vindicative et blessante dans ses propos, elle qui était de base est une personne douce et compatissante, elle avait changé et c’était bien triste en soi. Mais s’en rend-t-elle seulement compte ? La vie vous pousse à changer, mais Victoria ne changeait pas spécialement en bien au fil de ses péripéties.
Elle avait vu Rislon Milloin et lui avait touché mots des soucis de l’église depuis quelques jours elle lui avait remit le livre de “La véritable Lumière” de l’abbé-supérieur Amann Smith ainsi que le procès de l’ordre de Ferren, il devait assister déjà en tant qu’observateur au second procès, moins important en soit en termes de personnalités y étant jugés. Mais elle avait préféré le prévenir de ce qui pouvait l’attendre là bas auprès de ces personnes. Rislon était une personne d’un naturel neutre, n’aimant cependant pas l’injustice et d’autant plus la justice, Elle se décidât donc de lui parler du procès de Gaelion. Rislon ne semblait pas en croire ses oreilles et pourtant Elune savait qu’il en avait entendu des secrets. Il proposait alors son aide, pour être l’avocat de Gaelion.
Quelques jours suivant,
Hurlevent
Victoria avait pu voir la Prêtresse de bataille Lize Ghulin, un gros dossier sous le bras, elle avait repris en tant que recrue de la garde de Hurlevent le travail de son compagnon Jacob. Victoria lui avait tout fourni, Lize lui avait dit dans la confidence qu’elle ne pouvait promettre que le dossier arrive sur le bureau des ses officiers sachant qu’elle n’était que recrue mais qu’elle ferait de son mieux. Elles discutèrent un moment de cette affaire, toutes deux fortement confuses. La guerre contre la Horde faisait rage, les agissements de Bonefoy était malsain, l’avidité de sa place au sein de la cathédrale avait prit les devant sur sa foi. Il n’était plus qu’une chimère de Prêtre en soi, en perdition s’accrochant à un pouvoir qui semblait lui ronger ses vertus. Pendant ce temps-là Victoria qui n’était pas une grande politicienne, ni une femme qui aime se mettre en avant et devenir un leader fut cependant obligé de trouver alliés et personnes de confiance pour contrer ce que Bonefoy avait commencé à entreprendre. Mais tout ceci, ne serait pas masse affaires pour elle.
Re: Le Carnets de Victoria Von Pelt
Hurlevent
Victoria était soucieuse, elle avait dut parler de sujets sensibles avec son époux. Tout d'abord son affinité amicale avec Lucius, au fils des mois a se côtoyer après maintes divergences mais aussi de conflits liés à leur nature propre en contradiction, ses deux là avaient trouver dans le savoir, les livres, leurs curiosité, un lien indéfinissable entre eux. Même l'apparence réelle du gardien des savoir n'avait pas réussit a débecter la Paladin, voyant plus en cette apparence une fascination pour sa mort qui garder cependant tout son existence passée mais aussi celle en cours et celle qui suivra encore et à jamais tant que personne n'y mettrait fin. Elle pensait que tout ceci n'était qu'une amitié et un goût prononcé pour leur curiosité de l'un et l'autre... Hélas, il ne semblait en être ainsi pour l'obscur démoniste. Il tentait à maintes de reprise de la charmer, elle ne l'avait pas compris au début, peut-être ses histoires sur la non-mort ou la place des sentiments n'avait court, mais elle n'avait pas comprise que l'envie et le désir de posséder une personne pour soi seul était encore possiblement présent.
Il avait froissé la Paladin, enfin ce n'était pas lui qui l'avait fait mais son odieux démon qui sous illusion avait profité de prendre l'apparence de la Paladin si naïve au fond, elle c'était glissée dans le nuit conjugal et avait profité de l'amour indéfectible de son époux pour user de lui. Elle lui avait aussi avoué que son Maître aime qu'elle prenne son apparence soulignant bien entendu qu'il connaissait les moindres recoin de peau de Victoria mais aussi la moindre cicatrice. Victoria enragé intérieurement, elle n'aurait pas dû lui donner une partie de sa confiance même si elle restait méfiante envers lui, il avait réussit à détourner assez son attention pour que son odieuse succube ce glisse dans son lit, ce qu'elle avait était bête.
Elle restait assise sur le lit, caressant de ses doigts le dos nu de Peter, silencieuse comme une tombe, mais brûlante de rage, elle se retournât et sourit à son époux à demi-réveillé qui lui sourirait les yeux mi-clos l'attirant dans ses bras malgré les températures estivales se glissant dans ses bras réconfortant et chaud, elle finit alors par trouver le sommeil tout en humant l'odeur de son époux, apaisée. Cependant, elle se demandait si l'obsession de Lucius vis à vis d'elle s'arrêterait là et si elle n'avait pas mise tout les gens qu'elle aime en danger.
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