Angélique Hopkins, l'éclat de la pureté

Aujourd'hui la maisonnée est à la fête, c'est l'anniversaire d'Angélique pour l'occasion elle a enfilé une magnifique robe bleu, les cousins de son père sont présents ce jour là, elle les appellent tendrement oncles depuis sa plus jeune enfance. Le premier a arrivé est Peter, un homme assez  grand, bel homme mais un air sévère sur le visage, il travaille au sein des services d'enquête de Gilnéas résolvant crimes et autres méfaits, depuis la construction du mur Gilnéas à su se gérer seule et il est peu fier de sa patrie arborant ses couleurs avec respect. C'est un homme droit incarnant parfaitement la rigueur et discipline de la famille Hopkins. Il entre et lui fait un salut militaire sous un petit sourire malicieux replaçant ensuite sa mèche de cheveux dans un mouvement de main, elle tâche de faire un salut militaire à son tour, il lui replace la main correctement et semble satisfait puis s'en retourne parler avec son père qui semble ravi de le voir. Sa mère s'active en cuisine avec la bonne à tout faire, aujourd'hui Angélique n'est pas obliger de l'aider à ses tâches et elle s'en réjouit. On tape à la porte, elle court ouvrir, c'est oncle Everett, il n'est pas aussi grand qu'oncle Peter mais il lui offre un paquet dans un adorable sourire posant un genou à terre pour venir l'enlacer. 

" Comment vas-tu petit trésor ? "

Elle hoche la tête en souriant, fait virevolter sa robe sous les applaudissements enthousiaste d'Everett.

" Une vraie petite Dame, Angélique.
- Est-ce vrai oncle Everett, ai-je l'air d'une Dame ainsi ?
- Bien entendu, Angélique tu feras une fière Dame dans le respect Gilnéen, j'en suis persuadé. "

Angélique semble ravie elle file vers le salon tenant Everett par la main l'amenant à son père et oncle Peter en pleine discussion. Peter vient alors mettre une bonne tape dans le dos de son frère qui perd alors l'éclat de sa joie esquivant un léger rire forcé. Angélique ne comprend pas trop pourquoi Peter semble prendre un malin plaisir à taquiner son frère ainsi de la sorte mais sa mère lui a dit que c'était normal entre hommes d'agir ainsi, "ils renforcent leurs liens fraternels " disait-elle, alors Angélique haussait les épaules se faisant réprimander pour sa tenue mais ne poser pas plus de questions. La conversation des hommes de ma famille semblait tournée au tour d'un mystérieux meurtrier passant entre les filets de son oncle Peter qui semblait fort déconcerté de ne pas réussir à l'attendre, les indices étant très rares sur les scène de crimes. Oncle Everett profite alors d'un court instant pour parler avec la jeune enfant, c'était un des rares qui semblait porter un intérêt autre d'un bon mariage futur pour l'enfant. Ils parlèrent alors prés de la fenêtre donnant sur la rue éclairée par les faibles lueurs des flammes des réverbères qui vacillent lentement sous l'effet de la brume. Gilnéas était une ville grise en hiver certains lui trouvait un charme distinct mais pour Angélique seul le sourire d'oncle Everett était son rayon de soleil, il était plus jeune que ses parents, il était gentil et doux avec elle.

" Alors Angélique, que fais-tu de tes journées mise à part l'école où ton père se vante de tes mérites dans toutes les matières ?
- Et bien ... Elle tapote entre eux ses deux index, les fixant timide.
- Allons parle petite Dame, tu es avec moi donc pas de retenue.
- Mère me fait apprendre les Saintes écritures de la Lumière... Tu sais oncle Everett celles venant de Lordearon, elles sont assez strictes... Penses-tu que la Lumière doit être si rigide et d'une seule interprétation ?  "

Everett s'installe en tailleur au sol et soulève Angélique dans ses bras la déposant sur ses cuisses, puis replace une mèche de ses cheveux pour qu'elle puisse le voir et commence à lui répondre avec douceur.

" Tu sais Angélique, tu es encore jeune, des tels écris ne devrait être apprit par cœur par une enfant de ton âge. La Lumière est comment puis-je définir ceci pour que tu puisses facilement comprendre, il réfléchit quelques instants puis reprend. La Lumière est un choix de vie, ses vertus sont à suivre si ont croit en elle et nul ne peut s'en servir à ses propres desseins sinon c'est de la politique totalitaire. Tu comprends ?
- Heu ! C'est quoi la politique ? "

Everett soupire longuement, il avait l'impression de s’empêtrer à chaque pas face à cette enfant intelligente et si curieuse, il finit par lui sourire et reprit alors :

" La politique c'est avoir des idées et vouloir que tout le monde y adhère, se sont des personnes généralement dirigés par une tête pensante, soit une seule personne. Elle leur dicte leurs pensées pour créer son propre idéal sans se soucier de ce que pense le reste de la population. Dans les écrits que ta mère te fait lire certaines choses ne sont faites que pour rendre docile la population et la garder sous contrôle, bien souvent par la peur. Me suis-tu jusque là ? 
- Oui tonton, en fait c'est un monsieur qui manque d'amour et veut rendre triste les autres car il est seul. "

Angélique hausse les épaules et sourit fièrement, le pauvre Everett soupire, il finit par changer de technique.

" Angélique tu vois le Roi, elle hoche la tête. Il est bon et généreux avec son peuple, il le protège derrière le mur que nous avons tous bâtit et fait en sorte que tous aient du travail, un toit, de quoi manger et les enfants une éducation. Dans la royauté il n'y a pas de choix politique, le Roi fait tout pour son peuple car il aime son peuple et celui-ci le lui rend. La politique c'est choisir ses intérêts avant ceux des autres. C'est un peu comme un mensonge ont dit que l'ont va aider mais en fait on va juste s'aider soit même. La Lumière est comme le Roi, la Lumière c'est suivre les trois vertus et celui qui les sert est comme le Roi, il doit aimer la Lumière pour qu'elle l'aime. Tu comprend mieux ainsi ? 
- Oui, je comprend Oncle Everett, si je suis les trois vertus selon mon cœur en aimant les gens alors je serai la parfaite servante de la Lumière.
- C'est très bien ma petite. "

Il lui caresse la tête en souriant, Angélique semble visiblement heureuse, cet anniversaire est parfait.